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Fait divers

6 ADOLESCENTS MEURENT PAR NOYADE À LIBREVILLE

6 ADOLESCENTS MEURENT PAR NOYADE À LIBREVILLE
Les corps sans vie de 6 adolescents ont été retrouvés lundi 11 mars 2024, sur la plage du lycée national Léon Mba de Libreville, par des individus qui faisaient du footing tôt le matin sur le rivage.

Cette brutale disparition a plongé les familles concernées dans la désolation et l’incompréhension. L’âge des victimes compris entre 14 et 16 ans a marqué les esprits. Selon toute vraisemblance, les jeunes sont partis à la plage pour un moment de détente et de joie partagée, le dimanche 10 mars 2024,  se sont noyés. Selon certaines personnes qui étaient à la plage dimanche dernier, ce jour-là les vagues étaient si fortes et puissantes qu'elles ont pris peur et ont aussitôt quitté les lieux. C’est le lendemain que ces vagues  ont été identifiées comme des marées d’équinoxe. 

Les services hydrographiques et océanographiques expliquent que les marées d’équinoxe sont des marées de grande amplitude. Les marées d'équinoxe, les plus fortes, ont lieu tous les six mois.  Ces marées sont liées à un alignement de la Terre, de la Lune et du Soleil. Elles  entraînent  une montée des eaux spectaculaire sur les plages.

Le dimanche 10 mars, ces jeunes voulaient se baigner à la mer alors que la canicule bat son plein dans la capitale gabonaise. Mais le sort en a décidé autrement. Autour de  15h54, leur disparition a été signalée. Malgré les efforts de la police des plages et des plongeurs spécialisés, ils sont restés introuvables jusqu'au lundi matin. 

 “J’étais à la plage avec mon mari lorsqu’une vague très haute est venue se fracasser sur la plage en faisant un bruit assourdissant. L’eau a ricoché sur son véhicule garé à côté. Mon mari m’a dit, rentrons à la maison, ces vagues sont bizarres “.

déclare  une mère de famille.

Les promeneurs et les visiteurs courent un risque mortel

Selon une maman éplorée,

“J’étais avec mon fils quand j’ai remarqué que les vagues qui arrivaient étaient très hautes et débordaient beaucoup sur le rivage. Je lui ai dit, c’est mieux qu’on  rentre à la maison. Ces vagues me semblent très dangereuses. Quand j’ai quitté la plage, je croyais qu’il marchait derrière moi. Malheureusement, il m’a suivi sur quelques mètres avant de repartir vers la plage. Ce que j'ignorais. C’est à cet instant qu’il a été happé par les eaux. J’ai entendu l’énorme bruit d’une vague qui venait encore d’échouer avec fracas plus loin que d’ordinaire. Et quand je me suis retournée pour voir si mon fils avait suivi mon avertissement, je ne l'ai plus vu. Il a disparu dans les eaux. Et j’ai crié à l’aide”.

relate une mère qui a perdu son enfant quasiment sous ses yeux. 

Cette catastrophe vient rappeler aux parents, à leurs enfants et  aux  adolescents qui arpentent les plages particulièrement le samedi et le dimanche, à la recherche des moments de plaisir,  qu”ils courent un risque mortel. 




 

Par Pamphile EBO

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