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FOUGAMOU : UN PRÉSUMÉ TRAFIQUANT D’IVOIRE ÉPINGLÉ

FOUGAMOU : UN PRÉSUMÉ TRAFIQUANT D’IVOIRE ÉPINGLÉ
La police Judiciaire de Mouila en collaboration avec la Direction provinciale de la lutte contre le braconnage a pris sous ces filets un trafiquant présumé d’Ivoire à Fougamou.

Un jeune gabonais la vingtaine révolue exerçant des activités de pêche s'est retrouvé dans les mailles du filet de la police judiciaire de Mouila et de l'administration des Eaux et Forêts avec 12 pointes d'ivoire à Fougamou dans la province de la Ngounié. Épinglé tel un poisson baignant dans les eaux portant le même nom l'espace tout trouvé qu'il exploitait pour dissimuler jusqu'au 15 août dernier  les ivoires . Pris en flagrant délit de détention et de commercialisation d’ivoire.

L’équipe mixte appuyée par l'ONG Conservation Justice révèle le poids de ces  12 pointes d’ivoire totalise un poids d’une vingtaine de kg.

 

 

L’ONG conservation justice appelle à des condamnations plus dissuasives

Le prévenu qui est actuellement gardé à vue dans les locaux de la Police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville encours selon la rigueur de l’application des dispositions légales prévues à l’article 388 du code pénal qui réprime la détention et la commercialisation des ivoires à dix ans d’emprisonnement. Pas assez déclare l'ONG conservation justice :

              On note une tendance persistante  au braconnage des éléphants  malgré le renfoncement des dispositions légales depuis 2019. Si aucun pays n’y échappe, la justice gabonaise pourrait continuer à faire preuve d’efficacité  en condamnant les prévenus à des peines dissuasives susceptibles de freiner le trafic qui touche de nombreuses personnes.

Selon les spécialistes, la capture de carbone par le maintien des éléphants pourrait équivaloir à plus de 6000 tonnes de dioxyde de carbone par kilomètre carré. Une quantité de carbone similaire à celle capturée par plus d’un quart de millions d’arbres. Ainsi, la population d’éléphants estimée à  95 000 en 2021 pourrait optimiser les capacités de séquestration de carbone de la forêt du Gabon.

Rappelons qu’en Août 2021, le Gabon devenait le premier pays africain à recevoir un paiement pour la réduction avérée de ses émissions dues à la déforestation et à la dégradation de ses forêts à travers le mécanisme de paiement de service écosystémique REDD+.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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