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TOGO : NOUVELLE CONSTITUTION ADOPTÉE, CONFÉRENCE DE PRESSE DE L'OPPOSITION DISPERSÉE

TOGO : NOUVELLE CONSTITUTION ADOPTÉE, CONFÉRENCE DE PRESSE DE L'OPPOSITION DISPERSÉE
Mercredi 26 mars 2024, la nouvelle constitution qui fait passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire a été adopté et provoque de vives tensions

Dans la nuit du lundi 25 mars au mardi 26 mars 2024 une nouvelle Constitution a été adopté au Togo. Le pays passe ainsi d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Seulement la nouvelle constitution ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Mercredi matin, une conférence a été organisé par les partis de l’opposition, mais elle n’est pas allée à son terme, interrompue par les gendarmes

L'opposition s'oppose et s'opposera

La conférence était présidée par le leader du parti des togolais, Nathaniel Olympio. Lorsqu’il a vu une unité de gendarmerie entrer dans le siège en présence de tous les journalistes, il a cru une erreur. Selon lui, ces derniers leur ont donné l’ordre de vider les lieux, au motif qu’ils n’avaient pas reçu l’autorisation de tenir cette conférence de presse. Il ajoute que « le régime de Lomé a franchi une ligne rouge en privant les Togolais de pouvoir choisir leur Président de la République ».

Voulant à tout prix faire entendre leur voix, les conférenciers  sont allés solliciter une autre salle. Mais là, encore, le propriétaire a reçu l’ordre de ne pas les recevoir. C’est finalement dans les locaux de l’alliance pour le changement que la conférence a pu se tenir, leur permettant de demander au Chef de l’Etat de surseoir à la promulgation de la nouvelle constitution.

Les opposants à cette nouvelle constitution, semble bien déterminés à ne pas plier, à en croire les propos de l’un deux, Me Paul Marie Dodzi Apévon, président des forces démocratiques pour la République « Il nous ont fait des choses immondes dans ce pays que, finalement ils ont cru qu’ils n’avaient plus de limite. C’est pour ça que nous sommes tous interpellés » a-t-il indiqué.

Au cas où cette reforme est promulgué par le chef de l’Etat, le prochain président de la République sera donc élu par le parlement pour un mandat unique de six ans. Ce sera donc un titre honorifique dans la mesure où  le véritable pouvoir sera exercé par le président du conseil des ministres qui lui sera le chef du parti vainqueur des législatives.     

 

Par isy NYANGUI

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