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DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF: DISCUTER DE L'AVENIR DU GABON

DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF: DISCUTER DE L'AVENIR DU GABON
Au quatrième jour du Dialogue National Inclusif, démarré le 2 avril 2024, à Libreville, Jonathan Ntoutoume Ngome et ancien ministre qu’il est venu à cette assise pour discuter de l’avenir du Gabon

Acteur politique et ancien membre du gouvernement, Jonathan Ntoutoume Ngome a estimé ce 5 avril 2024 qu’il prend part à ce Dialogue National Inclusif pour discuter de l’avenir du Gabon. C’est un moment historique pour le Gabon, a-t-il expliqué.

“C’est un signe de confiance pour les autorités qui ont bien voulu me faire participer à ces assises. Je pense que c'est important pour moi. Je suis toujours du côté où se dessine l'histoire du pays”. 

Comparant les deux dernières concertations, il a déclaré qu’elles se déroulent aux mêmes endroits, mais elles n’ont pas le même objectif.

“Nous sommes au même endroit mais les choses sont différentes. La différence qu'il y a entre le dialogue de 2016-2017 et le dialogue inclusif actuel c'est qu' en 2016-2017 nous sortions d'une crise post électorales. Il y a eu des violences. Il y avait d'un côté l'opposition et de l'autre côté la majorité. Au cours du dialogue national inclusif il n'y a pas de parti politique. Ce n'est pas un dialogue politique. Au-delà des aspects politiques, il y a plusieurs autres commissions”.

Pour sa part, Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), a annoncé que ce Dialogue National Inclusif a pour objectif principal d'arriver au bien-être des Gabonais tous secteurs d'activités confondus.

“Nous devons arriver à la réforme en profondeur de nos institutions pour un retour à l'ordre constitutionnel. Nous devons liquider définitivement les problématiques que nous nous posons nous les partenaires sociaux. Des problématiques que nous exposions depuis plusieurs années déjà”. 

Un Dialogue National Inclusif était impossible avec l’ancien régime

Ces problématiques ne pouvaient pas être résolues à cause d’un pouvoir aveugle et totalitaire.

“L’ancien régime était fait d'une gouvernance chaotique qui ne pouvait pas solutionner ces problématiques ''.

a déclaré le syndicaliste  Jean Robert menie

 

L’acteur de la société civile a également dévoilé les attentes des adhérents de la sphère du transport au Gabon. 

“Côté transport nous attendons la professionnalisation des acteurs du transport. cela veut dire une plus grande formalisation de ce secteur avec à la clé l'accès du plus grand nombre de Gabonais aux métiers du transport. L'implication massive des nationaux dans ce secteur est très attendue” .

Selon ces attentes ne peuvent rester au stade des déclarations d'intention, elles doivent être traduites par un certain pragmatisme et une dose d’audace.

“Mais pour arriver à ce résultat,il y a des politiques à mettre en place : amélioration des infrastructures, réforme des institutions en matière de transport et règlement une bonne fois pour la question de l'augmentation des coûts de transport pour le bonheur des Gabonais”. 

 

Il a souligné que le secteur des transports ne peut pas revenir à la sérénité si la question des charges indexées par l’Etat gabonais ne sont pas revues à la baisse.

“Cela signifie aussi une politique de révision des charges afférentes à l'exercice de cette profession. Et par conséquent de baisse des coûts de transport”.

Rappelons que ces interventions ont été prises alors que l’on s'achemine vers la fin de la  formation des membres des commissions et des sous-commissions. 

 

Par Pamphile EBO

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