Présidé par Camélia Ntoutoume Leclerq, ses travaux ont pour but réfléchir sur l’élaboration d’ouvrages en phase avec la société gabonaise. La conception des manuels scolaires gabonais est en voie de reflexion depuis le lundi 8 avril dernier, sous la direction de Carmelia Ntoutoume Leclercq, ministre de l'Education National et de la Formation Professionnelle.

Cette formation qui rassemble éditeurs et écrivains nationaux se deroulera sur sur six jours afin de mettre en place des programmes nationaux dans notre système éduactif.

Des consciences qui s'eveillent

Les systèmes éducatifs gabonais souffrent depuis plusieurs décenies d'un manque de nationalisme.

Les programmes presentés aux apprenants dans des matières bien spécifiques telles que l'histoire-géographie et les langues sont ceux des civilisations occidentales.

Ce qui n'est pas favorable à la sauvegarde des valeurs socioéducaives et culturelles du pays dont ils appartiennent, et à qui ils doivent leur nativité.

Conséquence, les citoyens gabonais en devenir ignorent tout de ce qu'ils sont vraiment, et ne connaissent pas grand chose de leur culture. Ils n'ont pas grandi au village. 

Les attentes de ce programme sont multiples, et on n'en serait plus fiers de savoir que dans nos établissemnts il y a des canaux horaires reservés pour apprendre le Gabon dans sa diversité.

Diversité ethnique en apprenant les langues vernaculaires, la diversité culturelle pour ce qui est des us et coutumes et bien d'autres.

Les valeurs culturelles peuvent être un véritable atout pour les élèves, car dans nos valeurs le respect des aînés est très important pour la vie en société.

L'exemple de la politesse est un facteur d'échec pour plusieurs enfants et adolescents qui, calquent le modèle occidental en matière d'éducation.

Le résultat  de tels comprotements est le plus souvent des exclusions des établissements pour violence verbale envers les enseignants et le corps administratif.

Aujourd'hui rares sont les parents qui transmettent religieuement les valeurs culturelles ou ancestrales aux enfants, pour cause la modernité.

C'est ainsi que l'école devrait prendre le relais en apprenant l'histoire du Gabon dans sa globalité, afin de créer un esprit de patriotisme et d'appartenance chez chacun.

Les manuels qui sortiront de ces ateliers sont donc attendus à bras ouverts dans l'intêret de la valorisation du Gabon et de son système éducatif.

 

 

 

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