C’est désormais avec un statut de chômeur que les trois gardes pénitentiaires qui ont été radiés ce 12 avril 2024, vont être identifiés. Ils ne sont plus gardiens de prison. Ils n’ont plus de poste budgétaire. Ils sont désormais civils.  Ils sont accusés d’avoir introduit des produits prohibés et mortels  à l’intérieur de la prison centrale de Libreville. Ils ont été avertis à plusieurs reprises par rapport à leurs activités illicites. Mais à cause de l'appât du gain et du désir de vivre au-dessus de leurs moyens, ils ont fait la sourde oreille. A cause de leur entêtement, ils ont perdu leur bout de pain. Ils ne pouvaient pas se contenter de ce qu’ils gagnaient honnêtement. Ils ont voulu extrapoler. 

Les produits prohibés sont des bombes à retardement

La prison est un endroit où des personnes innocentes côtoient de dangereux criminels, et des braqueurs chevronnés. La moindre étincelle peut se transformer en brasier. Une fouille inopinée organisée il quatres ans à la prison centrale de Libreville communément appelée Sans Famille, avait permis de découvrir entre les mains des prisonniers une centaine de téléphones portables, plusieurs kilogrammes de chanvre indien, des paquets de cigarettes, des calculatrices, des produits psychotropes, des lames de rasoir, des bijoux, des couteaux. Ces différents objets ne peuvent pas arriver  dans les cellules sans la complicités des gardes prisonniers. Le mois dernier, le président de la transition le général Brice Clotaire Oligui Nguema avait lancé un avertissement envers ses frères d’armes en disant que celui qui se fera prendra paiera pour les erreurs des autres. 

 

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