Mamady Doumbouya, directeur général de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications de Guinée (ARPT), est le nouveau président du Conseil africain des régulateurs de télécommunications (CAR). Élu par ses pairs, il va présider aux destinées de l’organisation pour le compte des deux prochaines années. L’élection s’est déroulée lors de la réunion du CAR du  17 au 19 avril à Lilongwe au Malawi, explique ECOFIN. Mamady. Doumbouya, coordonnera les activités du CAR. Le CAR a essentiellement pour objectif de poursuivre la mise en place d’une interconnexion continentale au niveau des téléphonies mobiles et fixes pour faire en sorte que les appels lancés en Afrique ne transitent plus par les pays occidentaux ou américains pour aboutir, mais au niveau de l’Afrique.

Améliorer l’accessibilité des TIC aux populations

Le CAR vise à transformer l’Afrique en un marché unique à travers les technologies numériques. Elle s’active pour cela à mettre les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au centre des programmes nationaux de développement socio-économique. EIle ambitionne également d’améliorer l’accessibilité des TIC aux populations en particulier le haut débit internet, de prioriser le secteur privé et de s’appuyer sur les TIC pour promouvoir le développement durabl

Mamady Doumbouya a pris la place Célestin Kadjidja, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (ARCEP). Célestin Kadjidja,  était président  du CAR depuis 2022. Le Gabonais a été à la hauteur de la mission qui lui a été confiée. 

Selon Célestin Kadjidja, le CAR s’est efforcé de mener à bien des projets ambitieux, tels que le Réseau africain unique et l’harmonisation des cadres juridiques pour les services OTT. Le CAR s’emploie à augmenter les échanges entre Africains tout en réduisant les coûts.

“ Notre engagement collectif envers la réduction des coûts de communication et la promotion d’une connectivité sans frontières est sans faille ».

a souligné le président sortant, le Gabonais Célestin Kadjidja. 

Le Conseil africain des régulateurs a été fondé en 2017 par l’Alliance Smart Africa en vue d’accélérer son ambition de faire des TIC un moteur du développement économique et social en Afrique. L’Afrique qui est considérée comme le continent le plus jeune du monde a besoin d’une plateforme catalyseur pour se transformer vers un marché numérique unique, et pour cela, nous devons connecter et interconnecter nos états, innover nos approches de développement socio-économique afin de transformer et propulser notre continent dans ce 21ème siècle vers une économie basée sur la connaissance, a expliqué Lacina Koné, directeur général du secrétariat de Smart Africa. 

 

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