Alors que l’entrepreneuriat avait été l’un des éléments mis en avant pour lutter contre le chômage lors de la première partie du Dialogue National, Inclusif , la sous-commission Économie et Finances qui a ouvert le bal des travaux en plénière du DNI le mardi 23 avril, a opté pour une Economie de production, diversifiée et créatrice d’emplois. La sous-commission Économie et Finance a donc travaillé sur la nouvelle orientation de l’économie gabonaise dans le but de trouver des solutions à toutes ces problématiques. Il a donc été décidé que, la solidarité des Gabonais dans le financement des activités commerciales et les activités de proximité sera mise à l’épreuve. La sous-commission Économie et Finance a annoncée qu’une banque populaire et une banque mutualiste pourrait aider à régler les problèmes de financement des commerces de proximité, en facilitant les crédits tout en mobilisant l’épargne.

Appui à la diversification de l’économie gabonaise

Le Gouvernement de la République Gabonaise avait entamé un effort significatif de modernisation et de diversification de l’économie à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) qui repose sur trois piliers : le Gabon industriel, développant les capacités industrielles notamment dans les secteurs des hydrocarbures, des produits miniers et de la métallurgie ; le Gabon Vert, renforçant les secteurs du bois, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche; et le Gabon des Services, favorisant le tourisme et les services financiers. Ce plan comporte un schéma d’action précis et vise à transformer le pays en une économie émergente d’ici à l’an 2025. Le PSGE a été récemment actualisé à travers l’adoption du Plan de Relance Economique dont le but est d’adapter le pays au nouveau contexte de crise économique et financière découlant de la chute des prix internationaux du pétrole. Sauf qu’aujourd’hui, cette initiative de la diversification de l’économie gabonaise n’a pas un réel impact sur le chômage des jeunes dans le pays. D’ailleurs selon les chiffres de la Banque mondiale, le pays enregistre un taux de chômage global de 21,5%, dont 38% chez les jeunes.

Grâce à la décision prise au Dialogue National, le Gabon pourrait tirer parti de son capital naturel et investir dans des secteurs comme l'agriculture, la pêche, les services numériques, l'écotourisme, et la foresterie. En se concentrant sur la diversification économique, le Gabon cherche à réduire sa dépendance excessive vis-à-vis du pétrole et à promouvoir une croissance économique plus stable et durable.

Rappelons que la commission économie, qui a réuni 11 341 contributions, était composée de quatre sous-commissions à savoir économie-finances, équipement-infrastructure-travaux publics-emploi et agriculture-environnement.

 

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