Au Gabon, les malades atteints de tuberculose sont, littéralement, et  ce, quotidiennement confrontés à la mort puisqu'ils sont incessamment contraints de soit interrompre leur traitement ou manquer de l'entamer. Cette condition est consécutive à la pénurie fréquente des médicaments contre la tuberculose.

Une situation qui révèle des défaillances du système de gestion des stocks de la part de la direction générale et des responsables de lutte contre la tuberculose mais également des logiciels d'inventaires.

Récemment, au centre hospitalier spécialisé de Nkembo, trois agents de santé avaient été arrêtés pour vente illicite de médicaments contre la tuberculose.
Cette interpellation pourrait aisément laisser croire que la pénurie de ces médicaments serait vraisemblablement un prétexte pour faciliter la vente illicite de ces antibiotiques destinés aux malades.

 

Incohérences dans les explications données

 

Selon une source interne, les protagonistes auraient agit dans un élan d'altruisme. Dans le souci de sauver des vies, elles auraient commercialisé des médicaments non pas de stocks de la formation sanitaires au sein de laquelle elles sont en fonction, mais plutôt en provenance du Cameroun.
Cette version reste pour certains peu plausible.
Avec une population qui ne dépasse pas les deux millions, la majeure partie de la population sera-t-elle atteinte de tuberculose ? Lorsqu'on sait que les approvisionnements de ces antibiotiques se comptent en tonne, comment peut-on être confrontés à des pénuries au point d'avoir recours à des donateurs extérieurs ?

Et pourquoi alors la distribution/ventes de ces médicaments se ferait-elle de manière illicite ?

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