Après 20 ans passées sans l’organiser, le Gabon a renoué avec une vieille tradition grâce à l’avènement du CTRI au pouvoir. Mais là le bât blesse c’est que l’on ignore jusqu’à ce jour quand les résultats de ce concours vont être affichés. Ce sont 5650 jeunes gabonais qui ont passé ce concours le 3 février 2024, à Libreville, la capitale et à l’intérieur du pays. Le concours était attendu depuis 20 ans. La dernière fois que ce concours d’entrée à l’INJS c’était en 2014. 

Aujourd’hui ce sont les résultats qui se font attendre. Cela fait trois mois que la proclamation des résultats tient en haleine 5650 jeunes gabonais. qui rêvent de poursuivre leurs études supérieurs à l’INJS. C’est aussi le rêve de leurs familles. Le stress de ces jeunes est à son paroxysme. L’attente devient haletante. Pourquoi les résultats n'ont toujours pas été rendus publics ? A qui incombe cette responsabilité ? Y a- t il des tractations en coulisse, des mains noires qui manoeuvrent ? Les meilleurs seront-ils déclarés admis ? Le ministère de la culture des arts a-t-il sa liste d’admis d’office ? Des irrégularités ont-elles été constatées ? Les responsables de l’INJS ont-ils leur liste ? Autant qui restent sans réponse.

L’attente des résultats devient haletante 

L’annonce du concours d’entrée à l’INJS 2024 avait été célébrée par ces jeunes. Aujourd’hui, les mêmes jeunes perdent patience. Certains se demandent si le concours a été annulé. Beaucoup veulent passer à autre chose.  

A Libreville, les postulants avaient passé leurs épreuves dans l’enceinte du Complexe Léon Mba. Certains se voyaient déjà admis et faisaient des projets. Cette longue attente est un véritable calvaire pour eux. Malgré la faible probabilité qui existe pour passer ce concours, ils ont tenté l’impossible. 

La capacité d’accueil de L’INJS   est de moins de 1000 apprenants pour 5650 places. Plus 4000 vont être recalés.  A quand la publication des résultats ? C'est l'interrogation qui turlupine des milliers de candidats à ce concours qu’ils soient  à Libreville ou à l’intérieur du pays. Ce flou artistique dans l'organisation n'arrange personne. Des questions financières notamment les frais d’inscription fixés à 25 000 FCFA sont soupçonnées d’être l’une des causes de ce retard. Mermance N'nang N'some, syndicaliste au ministère de la Culture et des Arts, avait déjà  tiré la sonnette d’alarme sur cette situation.

 

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