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LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES DU MARCHÉ D'OLOUMI EN DIFFICULTÉS DEPUIS L'INTERDICTION DE LA PÊCHE

LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES DU MARCHÉ D'OLOUMI EN DIFFICULTÉS DEPUIS L'INTERDICTION DE LA PÊCHE
Le poisson fait défaut au marché d'Oloumi pour cause, la pêche a été interdite depuis le 25 mars dernier dans la zone de l'Estuaire du Como . Une situation qui n'arrange pas les affaires des opérateurs économiques exerçants sur le site.

Depuis le 15 décembre dernier, la pêche est interdite dans l’Estuaire du Como, zone comprise entre l’océan Atlantique et l’embouchure du fleuve Como. Pour cause, du poisson retrouvés mort pour des raisons inconnues. Pour préserver la population, le gouvernement avait décidé d’interdire la pêche dans la zone précitée, en entendant les résultats de l’enquête pour un potentielle réouverture.

Les opérateurs économiques se plaignent

Selon les confères de RFI, plusieurs opérateurs économiques se plaignent de cette mesure qui ne favorise pas leurs activités et constitue un manque à gagner. C’est la situation que déplore Jonny Mour, écailleur de poissons au marché d’oloumi :

 « Le travail s’est bloqué, Il faut qu’on rouvre la pêche et tout le monde sera content. Et les pêcheurs et nous-mêmes, les écailleurs ».

Une situation qui touche également les restaurateurs qui se trouvent au niveau de CAPAL. Clémentine explique que :

« Pour trouver du poisson, c’est vraiment un casse-tête, Tu ne peux pas préparer le poisson surgelé quand quelqu’un sait qu’il a l’habitude de manger du poisson frais en bouillon ! »

Les opérateurs économiques connaissent d’énormes difficultés vue la situation. Leurs activités en principal rapport avec le poisson son en baisses depuis la décision prise par les autorités. Pour ceux qui n’ont que cette activité comme source de revenue, il leur est difficile de joindre les deux bouts et s’occuper des charges et dépenses quotidiennes. Il serait judicieux que les autorités compétentes communiquent sur la suite de l’enquête, afin de rassurer les consommateurs et les opérateurs économique sur la reprise éventuelle de la pêche.

Par Jeromiale ANGUE

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