Ali Bongo Ondimba, est entré en grève de la faim avec ses deux enfants, Jalil et Bilal. Ils optent pour cette solution radicale afin d’alerter la communauté nationale et internationale sur les actes de tortures dont ils seraient victimes. Ils sont également entrés en grève de la faim pour dénoncer leur séquestration et celle de leurs proches. 

Ce sont les avocats d’Ali Bongo Ondimba qui ont rendu cette information publique le 14 mai 2024. Ces derniers expliquent qu’ils ont également déposé une plainte au tribunal judiciaire de Paris afin d’internationaliser l’affaire. La grève de la faim d’Ali Bongo Ondimba, les Gabonais n’en croient pas leurs yeux. Ils veulent voir comment Ali Bongo Ondimba, qui vit dans un luxe insolent, se prive de tous les petits fours qui sont dans ses luxueux appartements de La Sablière et du caviar ? 

Les vrais grévistes de la faim, ce sont les Gabonais qui vivent au fin fond de la Baie des Cochons, de Kinguélé, d’Avéa, d’Atong-Abè, de Bizango Bi Beureu et qu’Ali Bongo Ondimba, avait négligé pendant plus de 14 ans. Les vrais morts-la-faim gabonais, ne mangent qu’une fois tous les deux jours ou trois jours et sont majoritaires  à Montalier, à Ça m’étonne etc. 

 

Selon RFI, les maîtres François Zimeray et Catalina de la Sota ont fait jouer le timing  de cette plainte avec l’annonce de l’arrivée du  président de la Transition Brice Oligui Nguema, à Paris dans les prochains jours. Avec cette procédure, la défense de la famille Bongo vise à obtenir la désignation d'un juge d'instruction en France pour enquêter sur ces accusations, explique RFI.

Ils sont des Français et non pas des Gabonais 

Alors que parmi les recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI), les panélistes ont demandé que le futur président du pays soit un Gabonais de souche et son épouse une gabonaise de souche, Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo, Noureddin, Jalil et Bilal, sont présentés par leurs avocats dans la plainte comme des ressortissants français. Cette recommandation du DNI prend tout son sens. 

La plainte que les avocats ont déposé évoquent une

« arrestation illégale, la séquestration aggravée par des actes de tortures et les actes de barbarie commis à l'encontre d'Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal ».

Les avocats indiquent que ce que les quatre ressortissants français Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo et leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal, ont subi au Gabon depuis le 30 août dernier,  est un crime. Ils avertissent que leurs auteurs vont recevoir des mandats d’arrêts internationaux.

Certains estiment qu’Ali Bongo Ondimba, veut simplement attirer l’attention sur lui. Il ne serait pas réellement et totalement en grève de la faim au regard aussi de son état de santé. 

 

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