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SALON DE L'AUTISME, LES POPULATIONS EN ATTENTE

SALON DE L'AUTISME, LES POPULATIONS EN ATTENTE
Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de la deuxième édition du Salon de l’autisme Afrique 2024, du 27 mai au 1er juin 2024 à Libreville.

Libreville va abriter du 27 mai au 1er juin son premier salon international sur l’autisme, sous le thème « L’accompagnement pragmatique et efficient en Afrique ». Le 23 avril dernier, plusieurs pays avaient déjà confirmé leur arrivé en terre gabonaise pour prendre part à cette manifestation. Le cas du Gabon sera la spécialité présentée lors de ces assises pour un accompagnement optimal des enfants gabonais vivant avec ce handicap.

L’autisme est un handicap dont les manifestations sont décrites sous l'intitulé de Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), c'est un trouble neuro- développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l’âge de 3 ans et il affecte le développement de la communication (langage, compréhension, contact visuel…), les interactions sociales (perception et compréhension des émotions, relations sociales, jeux…), le comportement (gestes stéréotypés, intérêts et activités spécifiques et restreints, mise en place de routines.

Un accompagnement adapté est requis

Atteinte d'autisme, une personne peut avoir besoin d'être accompagnée de façon adaptée tout au monde sa vie, ce afin de développer des aptitudes qui lui faciliteront le quotidien.

Cet accompagnement vise donc à proposer un environnement sécurisant, favoriser le développement, éviter les sur-handicaps, créer les conditions du bien-être.

Tout un programme qui doit être fait par des professionnels ayant des qualités en termes de patience, avec du matériel adéquat. Au Gabon les coûts pour la prise en charge des enfants autistes sont élevés et ne permettent pas à toutes les familles de se permettre ces services. Celles qui ont recours à la CNAMGS ne trouvent pas toujours gain de cause car les procédures sont longues et les factures restantes à payer restent lourdes.

Les attentes quant à ce salon sont nombreuses en espérant que le gabonais lambda trouve au final un moyen de moyen qui permettra à son enfant d'être pris en charge.

Par Jeromiale ANGUE

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