suspendue dans l’Estuaire du Komo suite à la mort suspecte de plusieurs espèces de poisson, le gouvernement gabonais autorise à nouveau les activités de pêche et de vente ainsi que la consommation de toutes autres espèces de poissons en dehors de la carpe.Cette décision  rendue publique par le Directeur général de la pêche et de l’aquaculture, Dr Brice Didier Celce intervient  après  des analyses qui ont indiqué que la mort des carpes retrouvées dans l'Ogooué n’est pas due à une pollution aux hydrocarbures et aux métaux mais plutôt à  une épidemie d'origine bactérienne qui ne concerne que les carpes.

Des analyses confirmées par le CIRMF

D'ailleurs le CIRMF Centre international de recherches médicales de Franceville, a confirmé  l'hypothèse  selon laquelle  cette épidémie est d’origine bactérienne et la carpe est la seule espèce de poisson infectée par cette bactérie (Aearomonas veronii et Plesionmonas shigelloides).Pour plus de précautions, le CIRMF invite donc les  populations des zones concernées à respecter les mesures de précaution suivantes : s’abstenir de consommer et manipuler les poissions retrouvés morts ; éviter de consommer les carpes fumées, salées, braisées ou cuites à l’étouffé.

Durant les deux mois de suspension de la pêche, Libreville a connu une relative pénurie de poissons. L’Estuaire du Komo et ses affluents impactés par la décision sont les principales zones de pêches qui ravitaillent la capitale.

Par mesure de précaution, le gouvernement avait décidé de la suspension des activités de pêche et de commercialisation du poisson provenant des zones identifiées durant un mois suite à une mort mystérieuse et massive de carpes, poisson emblématique de la région.

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