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LES POURSUITES JUDICIAIRES DOIVENT SE POURSUIVRE CONTRE LES CORRUPTEURS DU PAYS

LES POURSUITES JUDICIAIRES DOIVENT SE POURSUIVRE CONTRE LES CORRUPTEURS DU PAYS
La Transition invitée à intensifier les actions judiciaires contre les personnalités du système déchu. Tel était l’ordre du jour de la réunion tenue entre le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), Ascorim et le Copil Citoyen le 18 mai dernier à Libreville.

Apres le coup de libération du 30 aout dernier à Libreville par les militaires gabonais, plusieurs personnalités de l’ancien système ont fait l’objet de procédures judiciaires pour des raison diverses, entre autres des détournements de fond. Pour la société civile, il serait judicieux que les procédures qui semblent s’être estompées se poursuivent. A cet effet, le Président du Réseau des Organisations Libres de la société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG) Georges Mpaga a déclaré que :

La société civile à travers les organisations invite les autorités de la Transition à intensifier les actions judiciaires contre les personnes suscitées du cercle restreint, à interdire leur sortie du territoire et à saisir à titre conservatoire tous leurs biens ce, jusqu’à la manifestation de la vérité 

Pour les membres du Copil citoyen, dont Geoffroy Foumboula Libeka, la communauté internationale doit se souvenir que certains membres du régime déchu dont l’ex président auraient des plaintes déposées par la société civile pour des faits présumés de corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics.

 

Chacun devrait répondre de ses actes de façon responsables

 

Le fait d’être responsable voudrait que chaque individu ayant violé une règle de droit réponde de ses actes devant la justice qui est l’organe ou l’institution chargées de veiller au respect de la règle de droit et de sanctionner toute personne qui y contrevient. Les anciennes autorités du Gabon dont le règne a pris fin le 30 août dernier ont au sens littéral du terme mis le pays au sol. Des dettes ici et là, divers travaux inachevés et d’autres non réalisés, le gel des recrutements et concours pour ne citer que ces situations qui ont plongés le pays dans un couloir sombre. A l’arrivée des militaires à la tête du pays, des arrestations ont eu lieu, des assignations à résidence ce sont faites. Seulement pour la société civile, les poursuites doivent continuer et aller à leur terme car il n’y a que la justice qui peut statuer sur leur cas. Le chômage a pris le dessus dans un pays au sol et au sous-sol très riche, avec des richesses reparties de façon inégales, laissant la population dans une extrême pauvreté dont certains  vivent avec un revenu en dessous du smic, ce au profit de leurs familles. Pour les membres de la société civiles, le combat doit continuer car ils  n’ont pas l’intention d’arrêter leur action jusqu’à ce que les plaintes aboutissent. Elle porte également à l’attention de la communauté nationale et international que de nouvelles plaintes à l’endroit de ces personnes seront déposées de nouveau dans les tous prochains jours.

Par Jeromiale ANGUE

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