Petit à  petit l'oiseau fait son nid. Après la levée  des sanctions de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale CEEAC, après  le coup d'Etat, le Gabon cherche désormais à renouer avec les pays membres  de l'Union Africaine. Présent à Addis-Abeba en Éthiopie, pour prendre part à  une réunion du Conseil de paix et de sécurité CPS de l'Union Africaine, le ministre  des  Affaires Etrangères, chargé de l'intégration sous-régional et des Gabonais de l'étranger, Régis Onanga a pour mission de défendre  la position  du Gabon. Lors de sa prise de parole, celui-ci a  sommé les membres du conseil de faire lever la suspension du Gabon au sein de l'Union Africaine.

Le président de la CEEAC plaide pour le Gabon

L’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO a saisi aussi cette opportunité pour rappeler qu’en tant que Communauté, la CEEAC est encouragée par la trajectoire empruntée jusqu’à ce jour par le processus de transition en République Gabonaise. 

En se fondant ainsi sur cette évolution positive de la situation au Gabon, au nom de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, nous étalons ce plaidoyer auprès de Vos Excellences, responsables du maintien du cadre de paix et de sécurité sur notre continent, en souhaitant  que les mesures de sanctions imposées sur le Gabon soient revisitées.

Rappelons que le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA) avait annoncé, le 31 août, la suspension immédiate de « la participation du Gabon de toutes les activités de l’UA, de ses organes et institutions ». L’organisation continentale condamnait  fermement la prise de pouvoir par les militaires en République du Gabon, avait annoncé l’UA dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter). Le Gabon reste confiant en attendant  les décisions de l'Union Africaine.

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