Les écoles, les collèges et les lycées privés escroquent les parents d’élèves. Comment comprendre le fait qu’ils continuent de demander aux parents de payer des cours qui ne sont pas dispensés. A l’heure actuelle, beaucoup d’établissements ont arrêté depuis deux semaines. Les enseignants, pour la plupart, ont déserté LES CLASSES. Les salles de classes de plusieurs écoles, collèges et lycées privés sont vides. Le personnel d’encadrement se compte sur les doigts d’une main. Certains préparent déjà l’année prochaine. Ils n’ont plus la tête à l’année scolaire qui s'achève. Ils ne sont plus motivés à être assidus au travail avec des exigences élevées comme en début d’année. Une certaine lassitude s’est installée. En même temps, on demande aux parents de payer le mois de juin qui n’arrive jamais à sa fin. Les élèves n’ont jamais fini les cours le 30 juin.  

Rembourser les sommes indûment encaissées 

Les devoirs sont clôturés depuis longtemps. L’heure est à la correction des copies mais surtout aux calculs des moyennes des élèves et à la confection des bulletins scolaires. Que l’élève soit présent en classe ou pas, il n’y a aucune sanction à craindre. Malgré ce contexte, les responsables d’établissements scolaires privés demandent de payer les frais d’écolage. Pour quelle leçon ? Pour quelle prise en charge ? 

Sachant que les parents ne vont pas accepter de payer la scolarité alors que leurs enfants déambulent à longueur de journée au sein de leurs écoles, les responsables d’établissement exigent le paiement du mois de juin en début d’année. C’est un piège qu’ils tendent aux parents. 

 

Les enfants ne reçoivent plus de nouvelles leçons. Les professeurs se tournent les pouces. Certains établissements scolaires ont même fermé. Comment comprendre que l’on exige aux parents de payer les frais d’école au cours d’une période aussi morte. C’est comme si on demandait aux parents de payer un mois de vacances. En effet, les enfants sont en vacances depuis la première semaine du mois de mai. Ils n'apprennent pas en juin. D’ailleurs le mois de juin c’est le mois des examens comme le CEP, le BEPC et le BAC. Les autorités compétentes sont en train de se battre sur tous les fronts contre la cherté de la vie. Voilà des établissements scolaires qui étranglent les parents d’élèves jusqu’au mois de juin alors qu’il n’y a plus cours. Les parents d’élèves qui ont trois ou quatre enfants au privé se sont carrément dépouillés. 

Un collectif de parents d’élèves est monté est créneau pour exiger la fin de cette duperie. Le ministre de l’Education Nationale Camélia Ntoutoume Leclerc doit exiger le remboursement des frais de scolarité de juin qu’on impose aux parents d’élèves à la rentrée. 

 

 

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