tvplusafrique

Société

LIBREVILLE : LE PAQUET DE SUCRE À 1500 FCFA AU CARREFOUR GP

LIBREVILLE : LE PAQUET DE SUCRE À 1500 FCFA AU CARREFOUR GP
Un habitant du Carrefour GP, dans le 6ème arrondissement de Libreville a acheté dernièrement le paquet de sucre à 1500 FCFA

Au lieu de 925 FCFA, le paquet de sucre est actuellement vendu à 1500, soit une hausse de 575 FCFA, dans certaines parties de Libreville la capitale.  C’est le cas au quartier GP, dans le 6ème arrondissement de Libreville. A cause de la pénurie de sucre, une denrée qui fait le bonheur des enfants, les épiciers de la capitale gabonaise ont décidé de placer la barre très haut. Ils ont décidé de se faire de l’argent sur le dos de la détresse des Gabonais. Ils n’ont aucun scrupule à augmenter le prix de cet aliment de base. Excédé par la hardiesse de l’épicier de son quartier, un Gabonais a fait savoir qu’il a acheté un paquet de sucre le vendredi 24 mai 2024, dans une épicerie du quartier GP à 1500 FCFA. Aujourd’hui le paquet est écoulé à 1500 FCFA, qu’en sera-t-il demain ou dans deux semaines si la pénurie persiste et si les autorités laissent faire ? C’est vrai que le prix obéit à la loi de l’offre et de la demande, mais jusqu’à quelle possibilité ? Qui fixe réellement les prix au Gabon, l’Etat ou des individus venus d’ailleurs et jusqu’à quelle limite peuvent-ils aller ? Y-a-t-il une augmentation qu’il ne faut pas déborder ? 

Cette pénurie amène les épiciers des quartiers à manipuler les prix comme si le Gabon est un pays où tout est permis. L’absence de contrôle de la direction générale de la Concurrence et de la consommation (DGCC), est l’une des causes de la montée en flèche des prix. C’est à la télévision qu’on voit les contrôleurs de la DGCC sillonner les grandes surfaces. Sur l’augmentation vertigineuse du prix du sucre, on ne voit aucune action coup de poing. Comment comprendre qu’un épicier puisse vendre le sucre à 1500 FCFA sans que le chef de quartier  ne lève le petit doigt ? 

La forte demande de la population est un moyen que les épiciers de quartiers utilisent pour prendre les Gabonais en otage. 

La valse des prix continue

La passivité des habitants donne aussi le champ libre à ces épiciers d’augmenter les prix à leur guise, sans courir le risque d’avoir un accrochage avec un Gabonais. 

Ce jour nous avons formé le numéro vert 8085 qui avait été mis en place par la DGCC afin de lutter contre la vie chère, mais ce numéro ne fonctionne pas. 

Comment faire lorsque les commerçants pratiquent le rationnement du paquet de sucre ? L’occasion  devient trop belle pour les épiciers sans foi ni loi de d’animer la valse des prix.  Surtout qu’ils considèrent la mercuriale comme un chiffon de papier.

Le CTRI qui souhaite le bien-être des Gabonais doit regarder cette situation avec attention et régler cette pénurie du sucre dont les conséquences pourraient être plus graves. 

 

Par Pamphile EBO

Top Articles