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TRAFIC INTERNATIONAL D'IVOIRE : LES PRÉSUMÉS TRAFIQUANTS AURONT POUR 10 ANS

TRAFIC INTERNATIONAL D'IVOIRE : LES PRÉSUMÉS TRAFIQUANTS AURONT POUR 10 ANS
Les présumés Trafiquants d'Ivoire du Gabon vers le Cameroun et le Nigeria seront jugés dans quelques jours à Libreville.

Les trafiquants d'Ivoire arrêtés il y'a de cela 10 mois dans la ville de Lambarené et Makoukou seront à  la barre d'ici peu. En effet, à travers un communiqué publié  le 27 mai 2024, l’ONG Conservation justice a annoncé l’ouverture d’une audience correctionnelle le 31 mai prochain à Libreville sur des cas de trafic international d’ivoire du Gabon vers le Cameroun.L'ONG a notamment  indiqué que outre les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Ivindo, celles de la Nyanga, de la Ngounié, du Haut-Ogooué, du Woleu-Ntem et de l’Estuaire sont concernées car ce réseau international opérait sur presque tout le Gabon.D'ailleurs L’affaire a connu un rebondissement au niveau international avec l’arrestation au Nigéria de Mr MOHAMADOU Ibrahim, instigateurs principal de ce réseau de trafic d’ivoire entre le Gabon, le Cameroun et le Nigeria. 

Rappel des faits des principaux instigateurs 

Cette affaire remonte à août 2023 lorsque consécutivement à Lambaréné et Makokou, les Antennes provinciales de la Police Judiciaire, les Direction provinciales des Eaux et Forêts et la Direction de la lutte contre le braconnage des provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Ivindo, appuyé par l’ONG Conservation Justice, ont mis la main sur Mr NGANGNI IBRAHIM Gaël, EVOUNA Guy Bertrand MPIZELOUBE Fabrice, ABENE NDOUME Patrice, TONGA ASOUMAN tous déjà arrêté par le passé pour trafic d’ivoire.Quant à ZOULAOUBE, IVARY Thierry, SANDOU Guy-Roger et ANDELE Romaric, ils sont  soupçonnés de faire partie à différents niveaux de ce réseau international bien organisé de trafic d’ivoire qui opérait entre le Gabon, le Cameroun et le Nigeria.

Les présumés trafiquants risquent des peines lourdes

Les présumés trafiquants interpellés encourent une peine d’emprisonnement de 10 ans, selon les articles 390 et 392 du Code pénal, pour avoir détenu et tenter de vendre l’ivoire sans autorisation préalable de l’administration des Eaux et forêts. Conservation justice qui rappelle que ces peines peuvent doubler dans les conditions prévues par l’article 396 du Code pénal gabonais (cas de bande organisée), souligne tout aussi que l’abattage des espèces intégralement protégées pour la protection des personnes et des biens est autorisé dans certaines conditions. Notamment, si les autorités compétentes sont informées rapidement.Toutefois,la commercialisation des ivoires reste illégale.

Trafic d'Ivoire un crime grave 

Le trafic d'ivoire est un crime grave qui menace la survie des éléphants et contribue à la déstabilisation des écosystèmes. Il est essentiel de lutter contre ce trafic pour protéger ces espèces en voie de disparition et préserver l'équilibre de la nature.

Par Jeromiale ANGUE

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