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LES CLASSES DU PRÉ- PRIMAIRE PROLONGENT LES COURS JUSQU'EN JUIN: UN MAL ÊTRE POUR LES TOUT-PETITS

LES CLASSES DU PRÉ- PRIMAIRE PROLONGENT LES COURS JUSQU'EN JUIN: UN MAL  ÊTRE POUR LES TOUT-PETITS
Les examens du CEP et du BEPC étant terminés et les résultats connus pour le CEP, les élèves des établissements privés continuent de se rendre à l'école.Une situation étonnante et préoccupante pour les familles qui avaient déjà établies une organisation.

Depuis un moment au Gabon, un phénomène gangrène les établissements privés qui suscitent les interrogations de la part des parents. Il s'agit de la présence des élèves du pré-primaire dans les salles après les examens nationaux.
Une situation préoccupante pour les familles 

Depuis toujours, les établissements sont fermés aux élèves dès la fin des examens nationaux du CEP et du BEPC, sauf pour les parents qui aimeraient effectuer des inscriptions et réinscriptions. Aujourd'hui le cas est tout autre, les enfants continuent de se rendre à l'école pour soit-disant justifier le paiement du mois de juin pour les classes du pré-primaire, soit pour commencer à se preparer pour la classe suivante pour les autes classes. Pourtant certains enseignants déclarent être fatigués et souhaitent aller se reposer. Il en est de même pour ces élèves du pré- primaire qui, en fin de mois de mai éprouvent des difficultés à se lever le matin,car il plane déjà un air de vacance dans l'atmosphère. Pour ceux qui sont transportés, il faut les voir somnoler et dormir dans ces bus car ils se sont levés trop tôt, et sont rattrapés par la fatigue sur le chemin de l'école. Pour empêcher les parents de les garder à la maison, ces établissements scolaires ont organisé le calendrier scolaire en faisant passer un dernier palier au mois de juin pour ces tout-petits qui n'ont qu'une seule envie, celle de dormir assez longtemps le matin. Ces établissements devraient revoir leur organisation afin de permettre aux enfants de se reposer convenablement et de reprendre les cours l'année suivante en toute sérénité.

Par Jeromiale ANGUE

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