La ville de Gamba a changé de visage, selon le délégué spécial de la commune de Gamba, le colonel Joseph Mavoungou Souamy, le départ de Shell et la délocalisation d'Assala ont impacté la vie dans la cité qui était déjà morose depuis quelques années. Au vue de la situation, les habitants poussent un cri de détresse qui n'a pas laissé insensible le ministre de l'énergie François Mbongo Rafemo en séjour dans la province de l'Ogooué-Maritime. Ce dernier a donc entendu l'appel de ces populations et a tenu à se rendre auprès d'elles afin de les écouter. Parmi les doléances, figurait le manque d'eau potable et d'électricité au lycée Public de Gamba faite par le proviseur dudit lycée. Les femmes de la localité ont également présenté leurs difficultés en ce qui concerne leurs activités agricoles. Des activités qu'elles aimeraient voir prospérer afin de participer au développement local. Des difficultés d'accès aux champs. Les routes sont escarpées. Il y a aussi les éléphants qui détruisent les cultures.

Gamba souffre de l'absence de compagnies pétrolières 

L'activité au sein de la ville de Gamba, était plutôt mouvementée avec la présence de compagnies pétrolières car les employés faisaient vivre la ville. Les opérateurs économiques pouvaient voir leurs quelques affaires fonctionner de façon régulière avec les mouvements de personnes. Depuis la fermeture de Shell, et la délocalisation d'Assala, les activités connaissent une baisse considérable d'affluence. Conséquences, les commerces sont moins fréquentés, les propriétaires de maisons ne trouvent plus de locataires... En plus de cela, les routes ne permettent pas  aux agriculteurs de se rendre de façon convenable à leurs champs. Le conflit homme- faune quant à lui ne cesse de sévir, les agriculteurs sont dans le désolation totale de voir leurs cultures être détruites par les éléphants. Un danger vital à deux niveaux, physique et nutritionnel. Devant toutes ces situations qui rendent morose la vie dans la ville de Gamba, il y en a une qui est d'autant très importante. Il s'agit du manque d'eau potable et d'électricité à l'intérieur du lycée public qui compte près de 282 élèves. Un gros désagrément qui complique les conditions d'études des élèves et du corps professoral. Apprendre dans une école sans électricité ni eau potable a des conséquences néfastes sur les conditions d'enseignement. Les journées sont écourtées. A partir d'une certaine heure, l'éclairage naturel diminue, étant donné que les élèves ne peuvent pas réviser les leçons dans l'obscurité. Ils doivent rentrer chez eux. En ce qui concerne l'eau, les élèves peuvent s'absenter souvent pour des raisons d'hygiène au sein de l'école car les lieux d'aisance ne peuvent pas fonctionner correctement sans eau. Les autorités par la voix du ministre de l'Energie en sont informées et les populations sont donc en attente d'un retour favorable pour un retour à la normalité dans cette ville.

---