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95% DES PACHIDERMES SONT REPOUSSÉS PAR LES BARRIÈRES ÉLECTRIQUES

95%  DES PACHIDERMES SONT REPOUSSÉS PAR LES BARRIÈRES ÉLECTRIQUES
L'organisation internationale Space for Giants œuvre en aidant le Gabon dans sa lutte contre le conflit homme- faune depuis 2023, en érigeant des barrières électriques sur le territoire national. Selon l'ONG, le taux de refoulement des pachydermes serait de 95%. 

Le Gabon connaît une situation qui ne cesse persister. Il s'agit du conflit homme- faune. Les populations rurales perdent leurs cultures et les personnes sont grièvement blessées et perdent parfois la vie. La pose des barrières électriques pour repousser les pachidermes se relève être la solution efficace, car le taux de refoulement des pachidermes serait de 95% selon l'ONG. Ce qui pourrait constituer une excellente nouvelle pour les régions dans lesquelles les éléphants sont de plus en plus proches des humains.

Une efficacité chiffrée à 95%

En août 2023, déjà 50 clôtures avaient été installées par l'organisation internationale Space for Giants sur l'ensemble du territoire dans six provinces du pays. Rebelote avec le ministre des Eaux et forêts, le général Maurice Ntossui Allogo, qui le 2 février dernier avait procédé à l'inauguration de la 500ème clôture électrique mobile qui s'étendait sur 825 mètres. Ces barrières vont non seulement permettre de faire reculer les éléphants mais aussi, de contribuer à sécuriser les plantations et les populations. Ainsi, elles continueront de vaquer à leurs occupations champêtres en toute sécurité et récolter le fruit de leurs labeurs sans se soucier d'une quelconque intrusion d'éléphants ou d'autres bêtes sauvages dans le but de saccager les cultures ou de les attaquer elles-mêmes.Toutefois, il faudrait effectuer des suivis de façon constante afin d'assurer un entretien rigoureux de ses installations pour leur permettre de toujours fonctionner avec efficacité. Pour rappel, les 22 et 23 mai derniers s'était tenu à Libreville un atelier sur le possible avenir de la coexistance entre l'homme et la faune gabonaise. Les représentants de plusieurs ministères s'étaient retrouvés dans le cadre d'une reflexion sur la stratégie à adopter face à ce conflit qui a endeuillé plusieurs familles en dehors du fait de la destruction des cultures. Une preuve de plus pour montrer l'interêt que porte les autorités pour sécuriser les animaux et les populations afin d'éviter des accidents futurs.

Par Jeromiale ANGUE

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