Transgabonais est un chemin de fer à vocation essentiellement minéralière et de transport de marchandises, assurant le transport de grumes et de minerai de manganèse.Sauf que depuis peu ce chemin de fer représente des limites mettant ainsi un frein à  l'exploitation des mines.C'est donc pour acceler l'exploitation des mines que le ministre des transports Dieudonné Loïc Ndinga est en tête depuis le mardi 4 juin 2024 avec les représentants des départements concernés par ce projet (Mines, Économie, Budget, Environnement, etc). La réunion a aussi vu la présence de Lureshan Naidoo, représentant de l’entreprise sud-africaine Thelo DB, futur exploitant.Les partis ont donc lors de cette reunion étudiés les contours d’un nouveau chemin de fer à double voies, avec une route adjacente, jusqu’à la ville de Mayumba, où un port est prévu.

Un projet pas financer par l'Etat gabonais 

Lors de cette reunion,un accent particulier a été mis sur le modèle de gestion du projet ferroviaire.C'est à dire le  développement, la mise en oeuvre,la maintenance son financement, et tous les aspects liés à cette infrastructure d’envergure.Soulignons tout de même que les études de faisabilité seront entièrement financées par Afreximbank, et la réalisation du chemin de fer sera à la charge de l’exploitant, soutenu par les Allemands de la Deutsche Bank.Le Gabon pays bénéficiaire ne dépensera aucun franc pour la réalisation de l'infrastructure.Il est également  à  noté que 15 % de l’exploitation ferroviaire sera réservée à l’Etat (9% dans l’actuel chemin de fer), avec la possibilité d’acheter 20 % de plus.

Un chemin de fer plus  éfficace

La mise en place d'un nouveau chemin de fer pour accélérer l'exploitation des mines au Gabon apporterait plusieurs avantages au pays. Tout d'abord, cela permettrait un transport plus efficace et rapide des minerais depuis les sites d'extraction vers les ports d'exportation, ce qui réduirait les coûts logistiques et augmenterait la productivité des mines. Ensuite, un chemin de fer amélioré et faciliterait l'accès aux zones minières reculées, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités d'exploitation minière et de développement économique dans ces régions. De plus, en réduisant la dépendance aux transports routiers, le nouveau chemin de fer contribuerait à la réduction de la congestion routière et des émissions de carbone, favorisant ainsi des pratiques plus durables et respectueuses de l'environnement. Enfin, cette infrastructure renforcerait l'attractivité du Gabon pour les investisseurs en offrant des moyens de transport efficaces et fiables pour les matières premières extraites, ce qui pourrait stimuler l'économie du pays.
Les experts ont donc jusqu'à 2028 pour que la structure  soit opérationnelle.

Jusque là, le  Transgabonais est le seul chemin de fer du Gabon, dont le premier tronçon fut mis en service en 1978, composé d'une unique ligne de 669 km reliant Owendo, port minéralier situé dans la banlieue de la capitale Libreville, à Franceville, située sur le fleuve Ogooué.

 

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