Le chef de l’Etat a invité les présidents des Cours à demeurer attachés au droit. Depuis le 30 août dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema travaille d’arrache-pied pour la restauration des institutions et pour un retour à une justice plus humaine et plus objective. Il ne ménage aucun effort pour rebâtir la justice qui a validé l’imposture pendant de nombreuses années. L’appareil judiciaire au Gabon fait l’objet de plusieurs critiques et de controverses. C’est elle qui est accusée d’avoir consolidé et renforcé le régime Bongo et ses alliés tout en veillant au respect des mécanismes qui ont appauvri la majorité de la population. C’est une justice qui traverse la première partie de cette année 2024, un véritable passage à vide. 

La justice gabonaise doit retrouver ses lettres de noblesse

Il y a eu beaucoup de maladresses et d'erreurs de jugements ces derniers temps. Au cours des trois procès de Brice Laccruche Alihanga, notamment le dernier, les avocats de ce dernier ont dénoncé le fait que les juges ont refusé de leur donner du temps pour défendre leur client. Le parquet de Port-Gentil a été secoué dernièrement par un différend scandaleux entre deux procureurs dans l’affaire Perenco. Le milieu judiciaire est devenu la risée des Gabonais. Pour plusieurs observateurs, la justice gabonaise a choisi son camp entre les Gabonais et la famille Bongo.  Les révélations de Noël Mboumba, qui expliquait dernièrement qu’une juge lui a dicté sa déposition ont jeté l’opprobre sur cette corporation qui était la fierté des Gabonais. En bon général, le Chef de l’Etat et garant des institutions, Brice Clotaire Oligui Nguema, souhaite que la justice gabonaise retrouve ses lettres de noblesse. Il a appelé les présidents à veiller

«au respect strict des règles de droit en vigueur dans notre pays».

Il a insisté sur

«la nécessité pour tous de contribuer à la construction d’une justice équilibrée».

Au cours de cette réunion, Brice Clotaire Oligui Nguema

«a tenu à donner son appréciation sur le fonctionnement du système judiciaire de notre pays».

et indiqué qu’il n’est pas satisfait de sa façon de fonctionner actuellement. 

 

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