Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu le 7 juin dernier la ministre congolaise de l'économie forestière Rosalie Mondo. Sa vision avait pour objectif de remettre en main propre au président de la transition une invitation de son homologue Denis Sassou Nguesso à prendre part à la 1ère Conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement (CIAR) du 2 au 5 juillet prochain à Brazzaville. 

Une invitation qui n'est pas anodine 

La Gabon a souvent été félicité pour ses efforts dans la préservation de sa forêt. Plusieurs exemples illustratifs le démontrent. En juillet 2021, le secrétaire d'État allemand à la coopération économique et au développement, Jochen Flasbarth, et l'envoyé spécial du ministère norvégien de l'environnement et du climat, Hans Brattskar, avaient tous les deux félicité le Gabon pour ses efforts en matière de préservation de ses écosystèmes forestiers et ses importants travaux scientifiques menés avec pour but de fournir des données crédibles sur le carbone. Durant cette rencontre avec le ministre des Eaux et Forêts de l'époque, il en ressortait que le Gabon était le premier pays à avoir signé un partenariat axé sur les résultats avec CAFI, en 2019, et le premier pays africain à recevoir une compensation monétaire pour des réductions nationales,vérifiées de l'extérieur, des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.Souvenez-vous, que lors de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP28), qui s’est tenue à Dubaï (Émirats Arabes Unis) du 30 novembre au 12 décembre dernier, le Gabon avait réitéré son engagement en faveur de la protection de son environnement dont sa forêt. Bien de raisons qui peuvent pousser son homologue Brazzavillois à lui valoir une invitation car pour le Gabon, l'expérience en matière de protection de la forêt n'est plus à démontrer. Il faut savoir que sur le plan mondial  le Gabon est l'un des pays avec un boisement de plus de 88% de sa superficie totale qui est de 267 667 km2.

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