Incarcérée selon des sources concordantes à la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire(DGCISM) communément appelé B2, l’activiste des droits de l’homme Claudine Aïcha Tsoumbou, a été libérée sur instruction du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema. Elle aurait été arrêtée à la suite d'une altercation avec des militaires.  Claudine Aïcha Tsoumbou a passé des jours en détention.

Après son incarcération, les réseaux sociaux se sont enflammés en sa faveur. plusieurs messages appelant à sa libération ont été véhiculés. Sur les réseaux sociaux, de nombreux Gabonais ont expliqué que sa place n’était pas en prison. La plupart des messages demandaient que justice soit faite. Sa détention a soulevé l’indignation des Gabonais. 

D’autres  imploraient le président de transition, par rapport à sa magnanimité  et à sa sensibilité vis-à -vis de ses concitoyens à la libérer.  

Rétablir la justice là où le besoin se fait sentir

Cette mobilisation a porté ses fruits puisque le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, a répondu favorablement à cet appel et a exigé sa libération immédiate. Le chef de l’État a compris que ses revendications sont légitimes. Claudine Aïcha Tsoumbou est du côté du peuple. Le président de la transition a montré ainsi sa capacité à être réceptif  aux appels de son peuple et rétablir la justice là où le besoin se fait sentir.  

L’espoir est donc revenu dans le camp de ceux qui sont sur la même longueur d’ondes qu’Aïcha. L’agitation créée autour de sa libération n’a plus droit d’être. Elle est actuellement dans sa famille entre de bonnes mains. 

On la surnomme

« l’infirmière du Q.G. »

, car elle était présente au QG de Jean Ping lors de l’assaut du 30 août 2016. Elle y a secouru plusieurs victimes.  Claudine Aicha Tsoumbou en était sortie traumatisée de cette épreuve. Elle s’est exilée au Cameroun et est rentrée au pays dès que ses bourreaux ont perdu le pouvoir. Avec d’autres militants Claudine Aïcha Tsoumbou veut faire éclater la vérité afin que plus jamais le Gabon ne vive une tragédie de ce genre.

 

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