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LES IMPAYÉS DE LA CNAMGS AUX PHARMACIES PEUVENT CAUSER LE LICENCIEMENT DES EMPLOYÉS

LES IMPAYÉS DE LA CNAMGS AUX PHARMACIES PEUVENT CAUSER LE LICENCIEMENT DES EMPLOYÉS
Devant les impayés de la CNAMGS, les agents des pharmacies risquent de perdre leurs emplois si les autorités ne réagissent pas face à cette situation.

Les impayés de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) envers les pharmacies ont toujours causé un véritable problème dans le pays. Et rebelote ces derniers mois avec des impayés qui empêchent l'approvisionnement des pharmacies. Les pharmacies se vides,  la clientèle baisse et le résultat est connu, les pharmacies vont fermer. Face à cette grosse crise de trésorerie, la Caisse Nationale d'assurance et de garantie sociale cause un stress énorme aux pharmaciens.

Le risque d'envoyer des responsables de famille au chômage 

Le taux de chômage au Gabon risque considérablement d'augmenter si la CNAMGS ne se résout pas son contentieux avec les pharmacies. Le phénomène est déjà assez grandissant et il serait dommage que le taux de chômage  soit revu à la hausse. Les pharmacies pouvaient déjà connaître des déséquilibres quand la CNAMGS versait de façon régulière leur dûs. Mais avec cette crise de trésorerie, la mauvaise santé des pharmacies devrait empirer. Les pharmacies hormis leurs missions qui sont de commercialiser les produits médicaux, paramédicaux et de conseiller les clients sont également des entreprises qui emploient des responsables de familles. Pour certains, ils n'ont que cette source de revenus pour se prendre en charge et de s'occuper de leurs familles. Ce dysfonctionnement peut causer progressivement la baisse des salaires, les impayés, le chômage technique voire total. Ce chômage va causer également un grand déséquilibre au niveau du foyer car, les finances se feront rares. Devant la situation, c'est le pays qui court un grand risque de manque de médicaments avec des populations qui vont en pâtir. Un danger sanitaire qui fait sonner l'alarme du côté de l'Ordre et du Syndicat des pharmaciens. Ces derniers attirent l'attention du président de la transition, afin d'éviter le chaos sanitaire.

Par Jeromiale ANGUE

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