La raffinerie gabonaise de l'or, la première usine de transformation de l’or au Gabon crée en juin 2023, semble faire du bon travail. La preuve, en 2023 les exportations d’or brut du Gabon ont diminué de manière significative, passant de 43,9 milliards de FCFA en 2022 à seulement 8,5 milliards de FCFA. Cette baisse de 80,7 % selon le ministère  de l'Economie fait en sorte que le Gabon  puisse atteindre son objectif qui est de réduire les exportations des matières  premières non transformées, conformément à sa stratégie de valorisation locale des ressources naturelles.

La baisse des exportations d'or brut un avantage pour le Gabon

Malgré la diminution des exportations d'or brut, cela peut contribuer à l'objectif du Gabon de réduire sa dépendance sur les exportations de matières premières. Cette transition vers une économie plus diversifiée peut potentiellement renforcer la stabilité économique du pays à long terme. Une réduction de la dépendance aux exportations de matières premières peut encourager le développement d'autres secteurs économiques, favorisant ainsi une diversification économique plus solide. Cela pourrait aider le pays à être moins vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières et à promouvoir une croissance économique plus stable et durable.

Rappel des objectifs de la raffinerie  d'or du Gabon

La raffinerie gabonaise d'or est située dans la Zone d’investissements privilégiés de Nkok à une trentaine de kilomètres de Libreville, la capitale. Elle a une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an. La  raffinerie s’inscrit dans la vision consistant à transformer sur place les matières premières du pays. Première raffinerie d’or en Afrique centrale, cette usine a une triple vocation : affiner 100% de l’or produit au Gabon, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon.
D'après la Société Équatoriale des Mines (SEM), la production aurifère du Gabon reste modeste, s’élevant à seulement 2 tonnes par an, principalement issue du traitement de l’or alluvial.

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