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COMMENT LES MÉDIAS SOCIAUX AMPLIFIENT LA DÉSINFORMATION

COMMENT LES MÉDIAS SOCIAUX  AMPLIFIENT LA DÉSINFORMATION
Les réseaux sociaux qui sont reconnus comme étant des plateformes incontournables sont désormais des applications utilisées pour véhiculer de fausses informations.

Les médias sociaux sont devenus une partie importante de nos vies. Des applications comme Instagram, TikTok, Facebook ou encore whatssap jouent un rôle dans la propagation rapide de l’information dans le monde entier en ayant la possibilité de publier de courtes vidéos, des images ou des textes écrits. Sauf qu'à travers ses réseaux sociaux certaines personnes viennent aussi diffuser de fausses informations. La preuve est la avec le cas de Stempy Obame ancien présentateur télévision reconverti en soit-disant activiste.

Désinformation sur les réseaux sociaux 

Sur les réseaux sociaux, les nouvelles se propagent si rapidement et peuvent parfois émettre des informations à moitié vraies ou fausses. Les publications sur les médias sociaux sont censées être courtes pour attirer l’attention de l’utilisateur. Certaines de ces vidéos ou publications présentent également des opinions bien arrêtées. Cependant, ces applications sont devenues plus attrayantes que les médias comme les journaux. Les gens ont cessé de lire les informations ou de s’informer par eux-mêmes sur ce qui se passe. Cela amène les gens à croire aux fausses informations qu’ils reçoivent des médias sociaux. Car les réseaux sociaux leur facilitent l’accès aux information.

Les fausses informations  sur les réseaux  sociaux: un délit

Selon la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal, en matière de diffusion de fausses nouvelles ou allégations mensongères, l’article 227 du Code stipule que:

« la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé l’ordre public ou sera susceptible de le troubler, est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 3.000.000 FCFA au plus". 

Les mêmes faits sont punis d’un emprisonnement de dix ans au plus et d’une amende de 5.000.000 FCFA au plus, lorsque la diffusion ou la reproduction faise de mauvaise foi, sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des forces armées.

Par Jeromiale ANGUE

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