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PRISE EN CHARGE DES MALADIES TRANSMISSIBLES ET NON TRANSMISSIBLES : LE GABON BIEN RODÉ

PRISE EN CHARGE DES MALADIES TRANSMISSIBLES ET NON TRANSMISSIBLES : LE GABON BIEN RODÉ
Pour l'année 2023, le Gabon a enregistré de bonnes performances dans la prise en charge des maladies telles que le paludisme, le VIH et la tuberculose.

Le système sanitaire gabonais grâce au soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), s'est montré  plus performant en 2023, en matière de prise en charge des maladies transmissibles et non transmissibles telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Selon les données, en fin 2023, 79% des cas de paludisme (présumés et confirmés) ont reçu le traitement antipaludique de première ligne contre 85,3% en 2022. L’incidence du paludisme est passée à 56 pour 1000 habitants contre 41,9 pour 1000 habitants en 2022. La létalité est passée à 9,7 pour 100 000 habitants contre 9,17 pour 100 000 habitants en 2022 et 59,02% des femmes enceintes ont reçu au moins 3 doses de traitement préventif intermittent, contre 51,32% en 2022.

En ce qui concerne le VIH, il a été indiqué que le pourcentage de personnes vivant avec le VIH et bénéficiant d’un traitement antirétroviral s’est amélioré, passant de 59% en 2022 à 77% en 2023 alors que le pourcentage de nouveaux cas de la tuberculose est en chute.  D'ailleurs  le pourcentage en question est passé de 86,1% en 2022 à 87,5% en 2023 par rapport aux cibles du Plan stratégique national de lutte contre la tuberculose 2021-2025. 

Une performance bénéfique  pour la santé publique 

Le Gabon fait des progrès significatifs dans la prise en charge des maladies transmissibles et non transmissibles, ce qui est bénéfique pour la santé publique. Ces avancées contribuent à améliorer la qualité de vie des citoyens en offrant des services de santé plus efficaces et complets.
Malgré cette performance constatée dans la prise en charge de ces différentes  maladies, l'OMS a tout de même indiqué  que beaucoup d’efforts restent néanmoins à faire, notamment pour la tuberculose et le VIH, présentés comme un fardeau continuel pour le pays.

 

Par Jeromiale ANGUE

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