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LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME DES POURPARLERS ENTRE OLAM, ARISE ET LE CTRI

LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME DES POURPARLERS ENTRE OLAM, ARISE ET LE CTRI
Les ténors de la société civile gabonaise Georges Mpaga et Aminata Ondo notamment ont appelé récemment le CTRI à entrer en négociation directe avec les groupes Arise et Olam. La société civile soupçonne un conflit entre les deux camps.

La Société civile demande au  Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) de faire asseoir à une table de négociation les groupes Olam et Arise en vue de revoir les termes de leur partenariat avec l’Etat  gabonais. Les partenariats que ces groupes avaient tissés avec le régime déchu étaient truffés de largesses financières, de surfacturations et d’actes de corruption et de concussion.   Cette situation selon la société civile rend les relations entre le CTRI et ces deux groupes tendues. Selon  Georges Mpaga et Aminata Ondo, le climat qui prévaut entre ces groupes et les ténors du CTRI serait délétère. Ce qui n’est pas une bonne chose pour le climat social global. Et pour les employés de ces deux sociétés, cette situation est explosive. 

« la Société Civile appelle à l’ouverture d’un dialogue franc, transparent et constructif entre le CTRI et les groupes Arise et Olam avec pour objectifs de :  revaloriser les participations de l’Etat dans les différentes entités ; revisiter les différentes conventions ; améliorer le climat de collaboration ; renforcer l’esprit gagnant-gagnant de ces partenariats ».

a indiqué le Conseil national de la société civile dans une déclaration.

Le partenariat doit être gagnant-gagnant

La mauvaise collaboration entre ces deux groupes et les principaux leviers du CTRI met les Gabonais qui exercent dans les deux groupes dans l’angoisse. Le marché au Gabon traverse une mauvaise passe. Il ne faut pas en rajouter. Le CTRI doit compter sur OLAM et ARISE dans son programme de diversification économique. Ce sont des investisseurs étrangers qui sont venus faire du business au Gabon qu’il faut traiter avec des égards en conformité avec les lois gabonaises. Ils ont eu des privilèges mirobolants avec le régime d’Ali Bongo Ondimba certes. Mais il ne faut pas pour autant les apeurer et les dépouiller. Les contrats doivent être tout simplement revus et restructurés pour un partenariat gagnant-gagnant. 



 

Par Pamphile EBO

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