Depuis plusieurs mois déjà, les coupures de courant rythment la vie des habitants du Grand Libreville. C'est donc pour trouver une solution à ce dysfonctionnement que le gouvernement essaye par tous les moyens de voir où se situe le problème. D'ailleurs lors d'une visite sur les sites de la SEEG supervisée par son directeur électricité Estuaire, Arna Ndoutoume Minto’o, il a été constaté que le stock d’eau dans la retenue de Tchimbélé a considérablement baissé. Cette baisse de stock  d'eau due à un stress hydrique pourrait compromettre la production d’électricité sur ces sites.  

“Aujourd’hui, le niveau d’eau de la retenue de Tchimbélé se situe à 522 mètres. Nous avons des raisons de nous inquiéter parce que l’année dernière, nous avons atteint ce niveau en fin septembre, soit après la saison sèche”,

a indiqué le directeur électricité Estuaire de la SEEG, Arna Ndoutoume Minto’o.

Des solutions sont mises en place afin de limiter au maximum les effets néfastes sur les ménages 

Le directeur électricité Estuaire a par ailleurs indiqué qu’avec l'absence des pluies, l'usine ne peut plus fonctionner à 100% de ses capacités. Selon lui, si l'usine fonctionne normalement le barrage sera vidé en moins de 2 semaines.

Pour éviter le pire, des solutions ont donc été mises en place en attendant l'arrivée prochaine de la centrale électrique flottante annoncée il y a quelques jours. Pour une bonne gestion du stock d'eau, la production sur le site de Tchimbélé a été réduite à 50% de sa capacité normale. Aussi la Société d'énergie et d’eau du Gabon a mis en place une stratégie de délestages contrôlés, tout en prenant le soin de restreindre le plus possible les délestages nocturnes. 

Pour un fonctionnement stable de l'électricité, la SEEG appelle tout de même la population à mettre en pratique des gestes simples.

 

 

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