Le bilan semestriel du Fonds Monétaire International (FMI), sur les perspectives économiques régionales de l'Afrique subsaharienne est riche en bonnes nouvelles. La reprise de  l'économie de l'Afrique subsaharienne, les défis persistants mais également les priorités de l'action publique en matière économique ont meublé l'intervention du représentant du FMI. 

Trois bonnes nouvelles font frémir de joie. La première, c'est que l'Afrique subsaharienne a recommencé à connaître une reprise économique importante. La deuxième est que les déséquilibres macroéconomiques que l'Afrique subsaharienne connaissait depuis quelques années ont commencé à se réduire, a expliqué Agou Gomez, représentant résident du FMI au Gabon. La troisième bonne nouvelle montre que certains pays d'Afrique subsaharienne sont redevenus crédibles sur le marché du financement international. 

Sur les défis à relever, le premier est celui de la rareté et de la cherté des financements internationaux sur les marchés. Face à ce tableau, la première priorité des Etats africains consiste à continuer l'assainissement des finances publiques. La deuxième priorité, c'est qu'il faut utiliser la politique monétaire de façon à réagir à l'évolution de l'inflation. La troisième priorité pour les États africains est d'engager des réformes structurelles visant à diversifier leurs économies.

Concilier les défis du développement actuels et les contraintes budgétaires

Le Ministre de l'Economie et des Participations Mays Mouissi, a précisé la nécessité de concilier les défis du développement actuel et les contraintes budgétaires.

''Ce qui nous intéresse ce sont les perspectives, comment concilier les défis nécessaires du développement d'un pays où tout est à construire avec des bases budgétaires relativement limitées. Comment la dette publique peut continuer à être un outil au  service du développement compte tenu de notre histoire récente.  Les premiers éléments de réponse à ces interrogations résident dans les réformes économiques à mettre en œuvre ''

a indiqué Mays Mouissi.

Le Gabon souhaite que les belles perspectives de l’Afrique subsaharienne puissent se répercuter sur son économie.

 

---