Fly Gabon, la nouvelle compagnie aérienne veut mettre les petits plats dans les grands en voulant  entretenir des relations de partenariat avec les géants du monde aérien Ethiopian Airlines et Emirates. Des collaborations qui peuvent aider le pays à aller de l'avant avec un apprentissage rapide auprès de ces entreprises aériennes reconnues sur le plan planétaire pour leurs expertises et la qualité de leurs services.

Ne pas confondre vitesse et précipitation 

Il y a quelques jours, on apprenait que Fly Gabon qui s'est déjà allié à Afrijet voudrait conjuguer avec Ethiopian Airlines et Emirates. Deux géants dans le monde de l'aviation. Des partenariats qui arrivent trop tôt alors que Fly Gabon n'a pas encore survolé son propre ciel. L'entreprise ne sait pas que les réalités sur le terrain ne sont pas les mêmes que celles d'un partenariat. Fly Gabon ne connaît pas encore ses forces et ses faiblesses. Ethiopian Airlines et Emirates sont experts de vols longs courriers et sont dotés d'une flotte impressionnante. Ce sont des compagnies qui ont accumulé plusieurs années d'expériences et d'expertises qui ne sont plus à demontrer. Le Gabon devrait dans un premier temps faire voler ses avionS ATR dans son ciel afin de relever les forces et les faibleses de cet avion qui est déja présent sur le territoire. Après les premier vols, faire un bilan sur les manquements et les possibles améliorations pour les prochains vols. Et ce ne serait qu'après une certaine période de service national que le Gabon pourrait avoir recours aux compagnies reconnues mondialement afin d'apporter des rectificatifs. Se faire accompagner par des géants avant de marcher est imprudent. Le Gabon a longtemps attendu la création d'une compagnie aérienne propre à elle pour se rendre dans les provinces. Surtout celles  dans lesquelles le train ou le bateau n'y vont pas. Il serait souhaitable que Fly Gabon se concentre d'abord sur ses vols domestiques tant attendus par les populations et se faire une idée plus claire sur son fonctionnement tant sur le plan technique, logistique qu'organisationnel. Les partenariats sont les bienvenus, mais pour plus tard car pour l'instant le Gabonais veut rêver sur ses propres installations avec ses propres membres d'équipage. Fly Gabon n'arrive pas encore atterir à Bitam qu'il cherche à conquérir le ciel émirati. Acquérir l'experience nationale va permettre d'évaluer les capacités de chacun avant de se lancer dans le vaste oécan aérien où Ethiopian Airlines et Emirates sont recconus. Le Gabon veut aller vite peut se brûler les ailes. Les partenariats sont encourageants mais Fly Gabon ne devrait  pas se précipiter car qui va doucement va sûrement. 

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