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LE COMMONWEALTH PROMET UNE ACADÉMIE POUR FORMER GRATUITEMENT LES JEUNES GABONAIS

LE COMMONWEALTH PROMET UNE ACADÉMIE POUR FORMER GRATUITEMENT LES JEUNES GABONAIS
La création d'une académie pour la formation des jeunes gabonais a été annoncée le 24 juin dernier par la  Secrétaire Générale du Commonwealth.

À la veille de son deuxième anniversaire dans le Commonwealth, le Gabon a reçu la secrétaire générale de l'institution qui devait annoncer la création d'une académie pour les jeunes Gabonais. Dans cette académie, les jeunes Gabonais auront l'opportunité de suivre des formations en phase avec de nouvelles opportunités d'emploi. Ils vont suivre ces formations gratuitement. Ces formations sont organisées dans le but d'aider le Gabon de poursuivre son développement. Elles s'inscrivent dans les obligations que l'organisation intergouvernementale anglophone a envers le pays. 

Qu'adviendra t-il de l'après formation?

Cette académie dite multisectorielle pour former les jeunes va -t-elle veiller à ce que les jeunes Gabonais formés soient embauchés par la suite ?  Cette question se pose car on n'ouvre pas une école pour l'ouvrir. Le plus important est d'avoir un emploi après la formation. Les Gabonais peinent à trouver du travail. Au final, la situation de chômage se dégrade et le moral de ces jeunes tombe au plus bas. Car on leur a vendu des illusions. Le jeunesse gabonaise est devenue comme des fourmis qui aperçoivent un morceau de sucre lorsqu'il s'agit d'une formation. Ils sont volontaires pendant la formation et par la suite abandonnés à eux-mêmes. La question du chômage au Gabon peut être réglée. Mais pour cela, il faudrait que les chômeurs soient repertoriés dans une base de données pour en ressortir un chiffre déterminé qui en indiquera le taux. L'on se souvient encore du passage du Directeur général de l'emploi Jean-François Tomo Eyene qui disait sur le plateau de l'émission Les Grands Dossiers :

Le Gabon n’a aucune donné sur le chômage qui fait des victimes dans le pays depuis 14 ans !

Une absence de statistiques fiables qui complique  le combat contre ce fléau que nul ne semble pouvoir circoncrire car on ignore qui est chômeur et qui ne l'est vraiment pas. La jeunesse gabonaise ne doit pas être instrumentalisée à des fins expérimentales. Elle mérite que l'on se soucie d'elle et l'on entende son cri de détresse qui est celui de trouver un emploi et se prendre en charge. Le Gabon, en voulant entrer dans une nouvelle ère se doit de trouver une petite place au soleil pour ses enfants afin de leur assurer un avenir meilleur. 

 

Par Jeromiale ANGUE

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