Un équipe de mission de  l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) est en prospection dans certaines localités de la Ngounié, de la Nyanga et de l'Ogooué Maritime dans le cadre de la deuxième phase de la relance du projet de développement du service universel des communications électroniques. Cette énième mission intervient après une première qui a permis de servir un trentaine de localités de l'arrière pays, notamment sur les axes Makokou-Okondja et Okondja-Aboumi. Selon le chef de mission Thierry Alain Moukwangui Madoungou, Secrétaire exécutif adjoint 2 à l’ARCEP. 

«Le Président de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes, Célestin Kadjidja, a prescrit cette mission d’inspection en vue d’examiner et d’apprécier les besoins inhérents à la mise en œuvre effective de ce projet du Service Universel, d’une part, et d’identifier deux villages devant accueillir les premières stations radioélectriques, d’autre part». 

Le pays se connecte !

En matière de développement économique, culturel et social, les télécommunications ont une incidence positive. Cette connexion peut intervenir dans les domaines de l'agriculture, de la pêche et bien d'autres. Grâce aux télécommunications, on peut adapter les marchés de produits, diffuser des informations météorologiques et écologiques et partager les techniques. Avec le domaine du tourisme qui est en train de prendre son envol dans le pays, les visiteurs de différents sites touristiques pourront effectuer des transactions à distance, car le service administratif deviendra plus fluide avec une amélioration de la circulation de l'information. Les soins de santé peuvent être améliorés par les applications de la télémédecine. L'accès aux moyens éducatifs et aux informations disponibles est rendu possible.

Cette introduction des télécommunications dans les zones rurales et isolées pourrait permettre aux populations d'apprendre à  en faire un bon usage et de tirer le meilleur parti des possibilités qui sont à leur portée en dehors de  l'avantage de pouvoir communiquer électroniquement au lieu de se déplacer physiquement et mandater une tierce personne.

Pour cette deuxième phase d'implantation, selon le chef de projet, 204 villages sur une liste totale de 1251 vont bénéficier du téléphonie et d'internet.

 

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