Au cours du débat opposant M. Mfoubou Raphaël, Directeur Général Adjoint de l'Agence Nationale de la Formation et de l'Enseignement Professionnel (ANFEP), à Prince Prosper Engonga, président du Syndicat de la Formation Professionnelle (SYFOP) sur les antennes de Gabon 24. Le débat télévisé, diffusé mardi dernier sur Gabon 24 a permis de comprendre à quoi est confronté l'enseignement professionnel au Gabon. Ce secteur de l'enseignement au Gabon connaît plusieurs manquements tant sur le plan infrastructurel que fonctionnel. Des difficultés qui mettent à mal le bon fonctionnement de cette branche de l'enseignement qui forme des stagiaires qui au sortir de leur formation sont prêts pour intégrer le monde du travail. 

L'enseignement professionnel au Gabon souffre de plusieurs  maux

L'enseignement professionnel est censé former des personnes qui intégreront le monde du travail une fois la formation terminée et le diplôme obtenu. Sous d'autres cieux, le centre de formation aide les stagiaires à en trouver. Au Gabon les cas de ce genre sont minimes, c'est le diplômé lui-même  qui s'en charge. En dehors des centres multisectoriels mis en place depuis quelques années au Gabon, les centres qui existent depuis plusieurs années connaissent la vétusté avec l'âge. Le Centre Basile Ondimba par exemple, qui est situé dans la zone Industrielle d'Oloumi a déjà cette chance d'être entouré d'entreprises qui peuvent directement se servir à la source. Des accords peuvent être signés avec ces dernières afin de combler leurs besoins en ressources humaines avec les produits dudit centre. Coté infrastructure, là encore  les murs sont vieillissants et à des endroits fissurés, les tables-banc sont ceux des lycées procurant aux élèves stagiaires des postures qui  en fin de journée de cours laissent des douleurs de dos. L'organisation administrative quant à elle laisse à désirer, les informations ne sont pas souvent données lorsqu'il le faut, laissant parfois les stagiaires dans le désaroi total. Comment comprendre que pour un établissement de référence au niveau du Gabon dans ce qui est de l'enseignement professionnel, les cartes qui doivent servir à identifier ceux qui y sont régulièrement inscrits soient disponibles alors que ces derniers ont terminé avec l'année académique?  De plus, les bourses qui devraient être payées depuis plus de trois mois déjà ne le sont toujours pas. Et là encore lorsque les élèves stagiaires demandent à en avoir de nouvelles, la réponse est toujours la suivante: Vous serez informés au moment opportun! Un moment qui n'arrive jamais car tout le monde ignore tout. Il est grand temps que les autorités de la transition regardent de près ce dossier et que les choses rentrent dans l'ordre afin de préparer sereinement la reprise prochaine des cours.

 

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