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UN CENTRE DES MÉTIERS EN CONSTRUCTION SUR LES VESTIGES DE LA LÉPROSERIE D’EBEIGNE

UN CENTRE DES MÉTIERS EN CONSTRUCTION SUR LES VESTIGES DE LA LÉPROSERIE D’EBEIGNE
Le ministre des Comptes publics, Charles Mba, s’est rendu récemment à l'ancienne léproserie d’Ebeigne, un village situé à une quinzaine de kilomètres d'Oyem, dans la province du Woleu-Ntem.

Le ministre des Comptes publics,  en déplacement dans une ancienne léproserie localisée à Ebeigne, a dévoilé la transformation de cette structure d’accueil des lépreux en centre des métiers. A la rentrée prochaine, la première promotion sera connue.

Le membre du gouvernement a d’abord salué la vitesse d’avancement des travaux avant de détailler la fonction de quelques-uns des bâtiments en construction.  Tout ce qui constituait l’ancienne unité sanitaire disparaît au fil des travaux pour prendre la forme d’un centre régional des métiers.

“ Le chef de l'État, le Président de la transition a consenti que l'on mette 400 millions de FCFA ici pour réhabiliter cet établissement. Nous transformons les bâtiments pour en faire quelque chose qui accueille un centre des métiers. Comme vous l'aviez constaté vous avez un bâtiment central qui sera le bâtiment administratif. En arrière on mettra les logements des jeunes des apprenants qui viendront ici. A l'avant les bâtiments qui recevront les formations. Et nous avons constaté que nous sommes à un peu plus de 70% du chantier qui tire vers sa fin”

a déclaré Charles Mba.

Le ministre des Comptes Publics est persuadé qu’au mois de septembre ou au mois d’octobre 2024, la première promotion sera accueillie au centre des métiers d’Ebeigne. En attendant, le ministre a annoncé à 100 ou 150 jeunes le nombre de jeunes

‘’qui viendront ici apprendre des métiers pratiques ici à Ebeigne et qui vont leur ouvrir le chemin de l'emploi “.

Déployé sur un site de 13 hectares, le centre des métiers va accueillir les jeunes des 9 provinces du pays. 

Le site perdra son authenticité 

Dans une société qui évolue très vite, conserver et protéger le patrimoine forge une identité culturelle. Fondée dans les années 50, l’ancienne léproserie va être oubliée. Son intérêt patrimonial sera galvaudé.  Elle ne racontera plus l'histoire de la région dans laquelle elle était ancrée depuis un demi-siècle. 

 

Par Pamphile EBO

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