Au terme du premier trimestre 2024, l’indice de production du pétrole a connu une amélioration de 3,1% en glissement trimestriel. Selon la note de conjoncture du ministère du budget et des comptes publics, pour le compte du premier trimestre de l’année 2024 en cours, Cette performance s’explique par la montée en puissance de nouveaux puits et au bon rendement des champs matures à la suite des divers investissements réalisés. Sur la même période de l’an dernier, l’indice bondit de 18,4% pour les mêmes raisons.

Le secteur du manganèse sur une mauvaise pente

La production de manganèse quant à elle,  a fortement baissé de 23,9% au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. Cette évolution s’explique les perturbations de l’évacuation du minerai suite à des avaries sur la voie ferrée qui ont profondément impacté la production. Ainsi, pour coller aux budgets, les entreprises ont procédé à un rattrapage. Rapportée au premier trimestre 2023, la production a très fortement augmenté de 42,4%, essentiellement portée par Comilog qui a réalisé un premier trimestre record comparé à la moyenne historique. 

La branche du gaz naturel commercialisé se porte bien

Pour le troisième trimestre consécutif, l’indice de production de gaz naturel commercialisé s’est apprécié. En effet, au terme du premier trimestre 2024, il a gagné 5,0%. Ce résultat s’explique par une bonne orientation de la demande, notamment celle émanant de la SEEG et de la Société de Patrimoine qui représente en moyenne 83% sur la période (avec un pic de 89,6% en mars 2024).

Après 3 mois d’activité en 2024, la production consolidée des activités extractives a enregistré une baisse de 4,5% en glissement trimestriel. Cette contreperformance résulte de la chute de la production de manganèse sur la période, car les autres branches (pétrole, gaz naturel et manganèse) ont été relativement bien orientées. En glissement annuel par contre, l’indice bondit de 23,2%, alimenté cette fois par toutes les branches.

 

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