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GABON: NON À L'ETHENOCENTRISME ET AU RÉGIONALISME

GABON: NON À L'ETHENOCENTRISME ET AU RÉGIONALISME
C'est par le biais du communiqué N° 62 du 28 juillet 2024, que le porte parole du CRTI est monté au créneau pour adresser un message aux Gabonais qui se spécialisent dans le régionalisme et l'ethnocentrisme.

Le CTRI a promis de sanctionner au travers le communiqué N° 62, les comportements haineux au sein de la société gabonaise. Qu’ils soient véhiculés par la presse écrite ou en utilisant les réseaux sociaux. Les auteurs des discours haineux qui vont à l'encontre du climat social du pays seront punis par la loi. Une décision prise par le CTRI après avoir constaté la prolifération des discours intolérants. 

Les discours haineux peuvent engendrer la déstabilisation d'un pays

Dans une société, le discours haineux est une forme d'incitation publique à la violence ou même à la haine qui repose sur certaines spécificités telles la couleur de peau, la religion, l'ethnie ou la nationalité. Par de tels discours, les valeurs et les droits fondamentaux sur lesquels les démocraties sont bâties sont bafoués, de même cela peut nuire à l'intégrité de chaque individu et à la société entière. La haine et la xénophobie peuvent être très dangereuses pour la société  dans son ensemble en affectant la participation et l'inclusion de ceux constituent la menace de la démocratie. De tels actes doivent être de plus en plus exclus de la société car l'histoire peut nous montrer qu'une ethnie peut se proclamer supérieure à une autre et décide ne plus vous donner accès à rien dans la nation. Le cas du Rwanda  qui est entré dans une guerre aboutissant au génocide du 7 avril au 17 juillet 1994, où les Tutsi en créant le mythe de leur supériorité sur l'autre communauté, les Hutu.

Il est alors question de se demander pourquoi un individu peut-il se penser supérieur? Ce qui est regrettable pour un pays  2,389 millions (2022) selon la Banque Mondiale.  

Pour commencer à avoir le dessus sur la haine et prôner pour la paix, il faudrait que chaque compatriote commence à agir sur lui-même avant de changer l'autre. Faire des efforts pour éclaircir mes propres zones d'ombres pour pouvoir comprendre et aimer l'autre tel qu'il est. Développer, et réserver un bon accueil de l'autre et se souvenir que tout comme lui, ce dernier peut également se sentir blessé. Il n'est pas demandé d'ignorer ou de cacher ses sentiments, mais de les reconnaître et d'aller de l'avant .Tel est l'état d'esprit que doit avoir le Gabonais qui aime et respecte son pays. 

 

Par Jeromiale ANGUE

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