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RECRUDESCENCE DE MEURTRES AU GABON: DOIT - ON RAMENER LA PEINE DE MORT ?

RECRUDESCENCE DE MEURTRES AU GABON: DOIT - ON RAMENER LA PEINE DE MORT ?
Après plusieurs meurtres constatés au Gabon, l’opinion se demande si la peine de mort serait une alternative pour stopper cette recrudescence de meurtres.

Le nombre de meurtres a grimpé au cours de ces derniers mois au Gabon. On se souvient  du drame de Franceville survenu au mois de janvier 2024, où un homme, sa compagne et leur enfant avaient été retrouvés mutilés, morts et décapités.

Aussi, Jessica Marcy retrouvé  au Rond-point de la Démocratie le 4 avril dernier, ensuite une jeune fille nommée Bakoudissa Koumba Forcelia, âgée de 22 ans qui avait été assassinée près de l’Aéroport international Léon Mba de Libreville, au mois de mai 2024, et pour couronner le tout, le corps  d’une jeune fille décapitée a été découvert, abandonné sur la terrasse d’une maison familiale habitée et n’ayant aucun lien avec la victime  au quartier  Nzeng-Ayong-Dragages le 28 juin   2024. 

On peut donc noter plusieurs meurtres. Face à ce phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur on pourrait se demander qu’est-ce qui arrêtera ces criminels ? Est-ce qu’il ne serait pas mieux de ramener la peine de mort pour certains crimes crapuleux?  

Un esprit de meurtre habite certains Gabonais 

Dans la plupart des assassinats commis, les auteurs présumés des crimes mettent en avant un esprit qui habite en eux. Ils ne se cachent pas. 

Pour Marcy par exemple, le meurtrier dénommé lucifer avait affirmé qu'il serait un tueur en série. Selon lui, il avait tué Marcy pour libérer son âme. Une déclaration qui avait poussé à dire que celui- ci est était possédé ou encore sous l'effet d'une drogue.

Le meurtre récent celui du quartier Dragage, dans le 6ème arrondissement de Libreville, le meurtrier a fait la déclaration suivante : “ Je fais souvent beaucoup de rêves qui se réalisent. Au début de l'année, je commençais à faire des songes où je me voyais égorger plusieurs personnes et les rêves se répétaient à chaque fois. Et à chaque fois que cela me prenait quand je me réveille, tout mon corps était en transe, donc je tremblais et j'avais une colère pas possible. A chaque fois que les rêves revenaient ils disaient : à chaque fois que tu vois une personne tu coupes la tête”. 

Au vu de cela, on se croirait dans Alice au pays des merveilles où la reine rouge, pour punir quelqu'un a  pour habitude de dire «Qu'on lui coupe la tête ».

Ramener la peine de mort pourrait peut-être freiner tous ces tueurs 

Faut-il rétablir la peine de mort au Gabon? Les crimes commis dans ces différentes affaires sont d’une extrême gravité, la société gabonaise se trouve confrontée à une peur terrible. 

Comment rendre harmonieuse la sécurité et la justice avec le rétablissement ou non de la peine de mort, une interrogation plutôt compliquée. Comment dissuader les tueurs? 

En dépit du dynamisme affiché par les forces de l’ordre et par les services de renseignements réputés pour leur efficacité, l’interpellation des indélicats et leur contre récit semblent ne plus convaincre les familles des victimes, qui appellent à appliquer la loi du talion, c'est-à-dire  Œil pour œil, dent pour dent. Il serait nécessaire que les autorités de la transition prennent cette situation à cœur afin de garantir la justice pour tous.


 

Par Jeromiale ANGUE

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