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LA NUISANCE SONORE EST PUNISSABLE EN TERRE GABONAISE

LA NUISANCE SONORE EST PUNISSABLE EN TERRE GABONAISE
À Libreville, les églises poussent comme des champignons et exercent librement leurs activités religieuses qui ne respectent pas le savoir vivre. Chaque rassemblement est synonyme de nuisance sonore, une pratique punissable par la loi en République gabonaise.


Les adresses des églises éveillées ne sont plus à présenter dans Libreville et ses environs. Ces églises qui ne rendent pas la vie facile à leurs voisins du fait du bruit qu'elles procurent autour d'elles car elles poussent ou se créent de plus en plus. Un phénomène qui n'existait pas il y a une vingtaine d'années mais qui aujourd'hui a pris une ampleur considérable. A Libreville par exemple pour les quelque 869.773 habitants, les églises éveillées connaissent une forte concentration au kilomètre carré. Des Lieux de cultes qui ne comptent pour certains qu'une trentaine de fidèles brisent la quiétude du voisinage qui qui n'a de répit qu'une fois la réunion terminée. 

Les responsables ignorent-ils les peines encourues? 

La présence d'une église éveillée au milieu d'habitations n'est pas sans conséquences. La principale raison des plaintes est la nuisance sonore dont est victime le voisinage. Les responsables d'églises prennent-ils tous les renseignements sur ce que prévoit la législation sur les possibles dérives dont leurs églises peuvent se rendre coupables? Pour certains des fidèles, il est tout à fait normal que devant les églises qu'ils fréquentent il y aient  des baffles afin de permettre à un bon nombre de voisins de comprendre le message du prédicateur. Sauf que Dieu, pensent d'autres n'a besoin d'aucune publicité. Un endroit ou il existe une église se voit clairement et l'on n'a pas besoin d'en faire trop pour montrer sa présence.  En République gabonaise, le législateur prévoit conformément au code pénal en son article 453 une peine de 6 mois de prison et d'une amende de 2 millions FCFA en cas de nuisances sonores. Malgré l'existence de cette sanction, fort est de constater que ces églises n'en font qu'à leur tête car, hormis le Dimanche où l'on peut encore tolérer la puissance des décibels, certaines églises se réunissent les jours de semaine avec le même scénario. Tout porte à croire que ces associations religieuses ne respectent en rien le vivre en société. Etant pour la plupart voisines aux habitations, le volume est si intense que ceux dans leurs domiciles ne peuvent plus s'entendre entre eux. Une situation qui doit être suivie de près par les autorités compétentes afin que la tranquillité d'autrui ne soit plus atteinte. 
 

Par Jeromiale ANGUE

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