Pour avoir un emploi stable et se sécuriser financièrement, les gabonais sont de plus en plus nombreux à postuler dans les entreprises publiques et privées du pays. Des demandes qui se heurtent à une réponse le plus souvent négative due à une inadéquation entre formation et emploi. Des situations qui poussent certains demandeurs d'emploi à se reconvertir vers des métiers beaucoup plus pratiques afin d'être en phase avec les besoins du marché de l'emploi.

Le marché de l'emploi gabonais serait à la recherche de la compétence au détriment de la connaissance

Au Gabon, il suffit de lire les offres d'emploi pour être découragé vue les conditions qui doivent être remplies. Parmi elles figure le nombre d'années d'expériences exigées un , deux jusqu'à cinq ans. Un critère qui fait passer plusieurs demandeurs d'emploi à coté d'une chance du fait de ne pas remplir ce critère malgré la connaissance et donc les diplômes. Si avoir un stage  à la fin de sa formation relève d'un véritable casse-tête chinois, l'expérience quant à elle devient la mer à boire. Il est vrai que les entreprises évoluent dans un univers de compétitivité mais, celles-ci doivent également savoir que pour les demandeurs d'emplois le monde est tout autre car, avoir de l'expérience n'est pas chose facile dans ce pays où tout ou presque se fait par affinité. Pourquoi ces entreprises ne peuvent-elles pas offrir à ces demandeurs d'emploi leur première expérience? Il serait souhaitable que les autorités compétentes créent des établissements supérieurs publiques, proposant des formations plus pratiques afin que ceux qui y sortent puissent intégrer le monde du travail sans trop d'embuches. Il faudrait donner une chance à chaque gabonais car, il y a des familles qui comptent sur ces jeunes pour tenter de sortir de la précarité.

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