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Fait divers

MAKOKOU: LES SIX AUTEURS DU MEUTRE DE JEAN NYALOUMA RETROUVÉ SANS OEIL ET SANS LANGUE TRANSFÉRÉS À LIBREVILLE

MAKOKOU: LES SIX AUTEURS DU MEUTRE DE JEAN NYALOUMA RETROUVÉ SANS OEIL ET SANS LANGUE TRANSFÉRÉS À LIBREVILLE
Les six auteurs présumés du meurtre avec prélèvement d’organes de Jean Nyalouma, au village Edoume, le 11 juillet 2024, ont été transférés le 14 juillet 2024, à Libreville.

Le 11 juillet dernier, le corps sans vie d’un homme de 82 ans, a été conduit à la morgue du Centre hospitalier régional Omar Bongo Ondimba de Makokou (CHROBOM) sans son œil gauche et avec une langue coupée.

Le crime s’est déroulé au sein du village Edoume, à 25 Km de Makokou, entre le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo et la commune d’Ovan. 

Les six présumés auteurs du meutre odieux de Jean Nyalouma, sont: Jean Bédel Essone Bekale et les dames Michèle Nzame Evouna, Jeanne Biloghe Bi Ndjie, Huguette Laure Ngningone Bikeigne, Marie Odette Nkiyeme Eya et Marie Mekemenza, épouse Ntoutoume. Ils devront détailler leurs responsabilités devant la cour criminelle spéciale de Libreville.

Essone Bekale se serait rendu voir son aîné

Selon une source contactée par l’AGP, le défunt aurait reçu le mercredi 10 juillet 2024, une dame venue

« par solidarité nettoyer sa chambre à coucher ».

Ce service fait, elle aurait remis les clés au petit frère de Jean Nyalouma, Jean Bédel Essone Bekale aux environs de 17 heures. Si l’on en croit la même source,  Essone Bekale se serait rendu voir son aîné avec lequel il aurait échangé, un peu plus tard. 

Le lendemain matin, Essone Bekale alertait le village de la découverte de Jean Nyalouma, trouvé mort sans un oeil et avec la langue coupée. Pour, tenter de disperser les enquêtes, les présumés auteurs du crime ont déclaré que les organes auraient été dévorés par les rats. Cependant, il n’y a pas eu d’effraction. Ce qui suscite des interrogations, car seul  le cadet possédait les clés de la chambre à coucher de l'octogénaire tué affreusement.  

La recrudescence des crimes rituels pose à nouveau le problème des capacités de dissuasion de l’appareil judiciaire avec des auteurs qui semblent bénéficier de quelques largesses.

 

Par Pamphile EBO

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