Alors que le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, est en pleine tournée républicaine dans tout le pays, il se retrouve actuellement par le hasard du calendrier dans la province du Haut-Ogooué, dont Ali Bongo Ondimba est natif. C’est le bastion du président déchu où il a réalisé des scores fleuves aux cours des élections présidentielles. Au même moment, à Franceville, le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema appelait à l’unité des fils et des filles du Haut-Ogooué. “Le Haut-Ogooué est indivisible. Il n’y a pas deux Haut-Ogooué”, a-t-il expliqué devant une foule en liesse. Le président Oligui Nguema a félicité  plusieurs personnalités altogovéennes vivantes et décédées qui ont marqué l’histoire politique du Gabon. Il a fait l’éloge des Ministres altogovéens qu’il a nommés au gouvernement, montrant son attachement à ses origines. L’occasion faisant le larron, l’entourage du président renversé s’est plaint de la situation d’Ali Bongo Ondimba qui est du Haut-Ogooué et est toujours assigné à résidence à Libreville. 
Soucieux de l'état de santé de son hôte, Brice Clotaire Oligui Nguema a demandé à Ali Bongo d’aller de se faire soigner hors du Gabon il y a quelques semaines. Mais ce dernier a rejeté le bon de sortie de Brice Clotaire Oligui Nguema. Ali Bongo persistant et signant qu’il ne quittera en aucun cas le pays sans sa femme et son fils. Une attitude qui a poussé le Président Brice Clotaire Oligui Nguema à mettre fin à ces retrouvailles.

Visites médicales sont filtrées

Selon Jeune Afrique, Ali Bongo Ondimba vit reclus. Seuls ses employés et des visites de sa mère, de sa sœur Pascaline Bongo, de son demi-frère  Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, de sa belle-sœur Anne-Marie et son époux, brisent la grisaille quotidienne. 
En dehors de son quotidien monotone, sa situation est ambiguë. Les autorités expliquent qu’il est en liberté, qu’il peut recevoir qui il veut. Mais la réalité est tout autre. Il n’est pas libre de sortir de sa luxueuse villa et ses visites médicales sont filtrées. Ses mouvements sont quadrillés. Il ne peut pas être consulté par les spécialistes qu’il demande. Tout ce que le CTRI souhaite c’est qu’Ali Bongo quitte le Gabon le plus vite possible. Une option qu’il rejette tant qu’il n’est pas dans l’avion avec son épouse et son fils.

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