Lors de son adresse aux populations de Franceville, Oligui Nguéma n'a pas manqué de faire un bond en arrière pour rappeler la situation qui prévalait au Palais du bord de mer. À un moment donné, le doute planait sur qui était aux commandes du pays. Une situation préoccupante car le pays a raté le chaos. 

 Ali Bongo absent des commandes du pays

Le pays était à la merci de nombreux prédateurs qui n'en avaient que pour l'argent, la population gabonaise ne représentait rien pour ces derniers qui étaient prêts à tout pour mener la vie de luxe avec l'argent du contribuable.

selon lui,

«Quand vous arrivez chez lui, c’est les deux que j’ai cités qui vous répondent», a-t-il ajouté parlant de Sylvia et de Noureddin Bongo. «Il ne prenait plus les décisions. Ce sont sa femme et son fils qui prenaient les décisions» «le coup de la libération le 30 août 2023 entrepris par le CTRI dans une démarche inclusive était indispensable». 

Le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a également rajouté que l’épouse et le fils aîné du président déchu étaient à la tête d'un groupe de ce qu'il qualifie d'imposteurs. Il était donc impératif de mettre fin à ce qui pouvait être une menace pour la paix et le partage dans le pays.

L'ancien pouvoir avait confisqué les richesses du pays et les distribuait aux étrangers pendant 14 ans en laissant la population gabonaise dans la misère et la pauvreté la plus totale. Durant cette période, les dettes n'ont fait que s'accumuler pour  remplir leurs poches. Or ces dettes ont été contractées au nom du pays pour son développement. Mais le constat est alarmant car aucune route dont les travaux ont été lancés n'a été livrée, les logements promis n'ont pas été construits… pour ne citer que ces exemples le bilan est tout fait.
Pour Oligui Nguéma 

«En 14 ans, tous ses amis étaient des étrangers, c’est notre argent qui partait à l’étranger»,  Ali Bongo ne se faisait plus voir, ce qui inquiétait les chefs de corps car eux avaient besoin de recevoir les instructions du chef. Mais malheureusement le chef avait disparu de la circulation: «À notre arrivée, vous avez un chef qui se cache derrière la porte et qui laisse sa femme vous insulter»  

Le Gabon va devoir rembourser 550 millions d’euros soit 328 milliards de francs CFA qu’il faudra payer avant juillet 2025. Cette somme regroupe un ensemble de dettes contractées par les Bongos en 14 ans et dont les fonds ont été dilapidés pour des plaisirs personnels et égoïstes.  

 

---