Après avoir annoncé une hausse de la production de manganèse il y a quelques jours, la Direction Générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF), vient également signaler à travers des chiffres que les exportations de pétrole ont connu une hausse remarquable de 22 % au cours du premier trimestre 2024, atteignant ainsi 2,8 millions de tonnes, soit environ 20,2 millions de barils alors que l’indice de production du pétrole s’est consolidé de 3,1% en glissement trimestriel.

Selon la DGEPF, cette dynamique positive s’explique par l’entrée en production de nouveaux puits ainsi qu’à l’optimisation des champs matures, des activités qui s’inscrivent dans un effort continu de modernisation et d’augmentation de la capacité d’extraction nationale.

Sur la même période l’an dernier, l’indice a bondi de 18,4% pour les mêmes raisons selon la Direction générale des Hydrocarbures (DGH).
Il faut noter que l'augmentation des exportations de pétrole au Gabon peut stimuler l'économie en augmentant les revenus du pays. Ensuite, cela peut créer des emplois dans le secteur pétrolier et dans d'autres industries connexes, ce qui peut réduire le chômage. En plus, les revenus supplémentaires provenant des exportations du pétrole peuvent être investis dans des projets d'infrastructure et de développement, bénéficiant ainsi à la population dans son ensemble.

Le Gabon doit assurer la pérennité de cette hausse

Pour éviter une baisse des exportations de pétrole, le Gabon devrait diversifier son économie en investissant dans d'autres secteurs tels que l'agriculture, le tourisme, ou les énergies renouvelables. 
Cela réduirait la dépendance excessive du pays vis-à-vis du pétrole et atténuerait les impacts négatifs en cas de fluctuations des prix du pétrole sur le marché mondial. 
De plus, le Gabon pourrait encourager les investissements dans des infrastructures et des technologies pour améliorer l'efficacité de l'industrie pétrolière et maintenir sa compétitivité sur le marché international.

 

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