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Fait divers

DRAME À NKOK : LES EMPLOYEURS DEVRONT REPONDRE DE LEURS ACTES

DRAME À NKOK : LES EMPLOYEURS DEVRONT REPONDRE DE LEURS ACTES
Après le décès tragique d’un employé dans la Zone Economique Spéciale (ZIS) de Nkok,l’entreprise Gabon Veneer, dans laquelle travaillait la victime a été suspendue.

Après l'accident tragique de Junior Lebama  un jeune gabonais qui a trouvé la mort à travers un accident de travail au sein de la société indienne Gabon Veneer basée dans la zone économique de Nkok, dans la commune de Ntoum, l’entreprise Gabon Veneer, dans laquelle travaillait la victime  a été suspendue de toutes ses activités et s’est vu retirer l’accès à tous les services du guichet unique de la ZES de Nkok en attendant le rapport d’enquête de la Direction générale de la sécurité et de santé au travail.

Tout en adressant ses plus sincères condoléances à la famille de la victime, la direction générale de GSEZ réaffirme son engagement «absolu» à renforcer les mesures de sécurité et à promouvoir une culture de sécurité rigoureuse parmi tous ses partenaires et investisseurs.

Rappelons que  Junior Vangou-Libama, la trentaine, employé de l’entreprise Gabon Veneer, a tragiquement perdu la vie suite à un accident de travail, en début d’après-midi le 17 juillet 2024.
Selon les témoins ce dernier était sous une machine entrain de la nettoyer. L'employeur est arrivé avec pression sans vérifier  ou penser qu'il pourrait y avoir quelqu'un en dessous , il a allumé la machine qui à pris le defunt par le gilet et l'a emporté.

Malgré l'intervention des équipes de GSEZ qui étaient composées de professionnels de santé, de sécurité et de secouristes Junior Vangou-Libama, a perdu la vie. 
Ainsi, dans le respect des procédures établies, GSEZ, organe d’aménagement et de gestion de la ZES de Nkok, a immédiatement informé l’Autorité administrative de Nkok ainsi que les forces de police locales afin de prendre toutes les mesures nécessaires.

Ce dossier est désormais entre les mains de l’inspection du travail et celle de la DGR chargés de déterminer à travers une enquête les raisons réelles de ce drame. La responsabilité des employeurs est totalement engagée, ils devront alors répondre de leurs actes.

Par Jeromiale ANGUE

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