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PLUS DE TERRAIN DISPONIBLE À IGOUMIÉ

PLUS DE TERRAIN DISPONIBLE  À IGOUMIÉ
Le Ministre de l'Habitat, a annoncé lors d'un point de presse animé le lundi 22 juillet que le quota des terrains disponibles à Igoumié est atteint.

Pas un mois ne passe sans que des patients ne se plaignent des conditions de traitement au sein du centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE) de Libreville. Des plaintes sur des cas de séquestration de nouveaux-nés, d'enfants en fin de séjour hospitalier et même de cadavres, pour non paiement de factures. Dans le souci de rassurer l'opinion sur ces accusations sous entendues, le directeur général de l’établissement hospitalier, le Pr. Jean François Meye lors d'un entretien accordé aux confrères de l'Union a nié ces allégations.
Pour lui, il ne s'agit que de pures accusations car :

« Chaque fois qu’on est venu demander un compte rendu, nous le mettons à la disposition des familles. Le seul cas de rétention est un dossier récent. Les gens sont venus demander un compte rendu médical, il est prêt ».

Il a tout de même reconnu qu'il y avait bel et bien un cas de rétention de dossier mais, cela était un cas de force majeur:

« Les parents voulaient le compte-rendu de ce qui s’est passé au bloc, j’étais absent. (…) à mon arrivée ils sont venus me voir je les ai reçu. On a établi le compte rendu depuis le 20 juin, on a ensuite appris que la dame qui en a fait la demande enverrait quelqu’un d’autre récupérer le document qui se trouve actuellement dans mon tiroir ». 

Des plaintes juste pour ternir l'image de ce centre hospitalier ?

Il est tout de même curieux de comprendre que des Gabonais ternissent l’image de cette structure hospitalière juste par plaisir.  C'est du moins ce que peut laisser transparaître l'état d'esprit du  Pr. Jean François Meye. Pourtant ces plaignants vont jusqu'à s'exprimer devant des médias pour dénoncer les traitements dans la structure et demander d'éventuelles aides. On voit également la sortie régulière de  l'Association contre le risque médical au Gabon via sa présidente  madame Aminata Ondo, qui dénonce preuve à l'appui les cas de séquestrations. Un cas parmi tant d'autres est celui de mars 2022, avec une jeune mère qui avait perdu son enfant à Jeanne Ebori né un mois plus tôt au CHUL. Ce dernier avait été hospitalisé pendant une semaine avant de décéder le 21 mars 2022, et dont la dépouille devait être gardée au sein de l'hôpital jusqu'au paiement de la facture qui s'élevait à 500 000 FCFA.
Ce cas n'est pas isolé car depuis lors plusieurs autre gabonais se sont plaints pour des raisons similaires. Ce qui est plutôt dommage pour une structure de renom qui est entrain de perdre en crédibilité du fait de ces nombreuses plaintes. Il serait judicieux que les autorités de la transition regardent de près ce dossier afin d'éviter d'autres peines aux gabonais qui ne veulent que bien se soigner. 

 

Par Jeromiale ANGUE

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