LE LOTISSEMENT DES PARCELLES DES SINISTRÉS DE NOVEMBRE 2023 EST EN BONNE VOIE
Les sinistrés de la province de la Ngounié attendent leur site de relogement depuis 8 mois. Les pluies vont reprendre bientôt de plus belle en septembre prochain. La période de saison sèche est mieux indiquée pour mener les travaux de BTP avant le retour des pluies.
C’est dans ce contexte que le ministre de l'Habitat et de l’Urbanisme est allé faire le point de l'état d'avancement des travaux des parcelles des sinistrés de novembre 2023. Une promesse des nouvelles autorités.
'' J'ai constaté que le site est bien travaillé, le parcellaire est bien fait. C'est un site de 66 hectares qui va engorger pas mal d'investissement devant là-bas, le camp des sapeurs pompiers. Il y aura des marchés, des écoles et des plateaux sportifs. A partir de lundi 29, les populations concernées c'est-à -dire, les bénéficiaires de ces parcelles doivent se rapprocher des services techniques du ministère de l’Habitat pour l'établissement des documents qui leur donnent le droit d'avoir des parcelles. La troisième étape, ce sera de leur donner des parcelles, chacun avec le titre foncier parce que le président veut qu'on leur donne ces parcelles ''
a déclaré Ludovic Megne Ndong.
Le bornage va suivre dans les semaines à venir
C’est sur une superficie de 66 hectares que les techniciens du département Habitat et urbanisme travaillent d’arrache-pied en découpant les différentes parcelles des bénéficiaires. Des travaux de compartimentage qui surviennent peu après les travaux de terrassement opérés de main de maître par le génie militaire.
“ Maintenant nous sommes sur la phase piquetage où nous avons déjà piqueté le tiers de ces parcelles. Sur un site de 66 hectares, il reste le bornage. Le bornage va suivre dans les semaines à venir ''
a prévenu Anicet Mbomo, directeur provincial du cadastre de la Ngounié.
Chose promise, chose due. Les sinistrés de novembre 2023 peuvent se frotter les mains. Ils sont invités à se rapprocher des services techniques du ministère de l’Habitant pour l'établissement des documents qui leur donnent le droit d'avoir des parcelles. Une occasion qui tombe du ciel car aucun des sinistrés n’imaginait un seul instant que l’Etat gabonais pouvait leur attribuer des parcelles dignes de ce nom avec titre foncier à l’appui.